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Parler ! Raconter vite ! Dire ce qui m’est arrive parce que tout à l’heure je sens qu’ils vont venir et que ce sera mon tour. La fin du chemin d’une pute.
La rencontre
C’était il y a ... Je ne sais même plus précisément. J’ai perdu le lien, le sens même du temps qui est passé. Dix ans ? Je dois avoir environ 36 ou 37 ans maintenant. Peut être…
J’étais un jeune ingénieur, un jeune cadre, récemment sorti d’école. J’ai trouvé un travail immédiatement, très correctement payé, à Lyon, dans le centre ville. Une grande entreprise internationale. Sérieuse et morale. A vingt six ans la vie était simple. Beaucoup de travail, de longues heures au bureau, le retour à mon studio de location, souvent tard le soir. Un truc rapide passé au four micro-ondes comme dîner et puis dormir.
J’étais de taille et de corpulence moyenne, bien fait, fin de musculature que la pratique régulière du jogging les week-ends maintenait en forme.
Timide. Très timide. Ne sachant pas comment commencer avec les filles. Deux expériences avec des copines, mais ce sont elles qui, à chaque fois, avaient tout fait de l’approche à la prise de contact et au tour dans leur lit.
Quai Augagneur
Depuis longtemps j’avais remarqué en rentrant le soir le manège des hommes autour des pissotieres, sous les arbres ou plus bas sur les berges du Quai Augagneur le long du Rhône. Un soir, en août, par ennui plus que par envie, dans cette ville déserte ou la chaleur rendait le sommeil difficile, je sors et je marche vers les quais du Rhône. Je tourne longtemps autour des pissotieres, sans savoir ce que je veux ou ce que je ne veux pas. Il y a d’autres « promeneurs » ce soir d’été sur les quais. Des minets, un black, une douzaine de travailleurs immigrés arabes, dont un grand bien fait. J’hésite. Et puis, pourquoi ? Je me lance.
Je rentre. Ca pue l’urine. Je me mets dans un coin, face à la muraille et je sors ma bite. Plus loin sur ma droite, il y a un vieux, qui se branle très visiblement.
Une grande ombre qui rentre et qui vient se placer entre le vieux et moi. C’est le grand arabe que j’ai remarqué. Il sort sa bite lui aussi. Il bande déjà, droit et dur. Immédiatement, il tend la main vers moi et la pose contre ma queue. Je réagis en me tendant et en bandant plus, ce qu’il ne peux que sentir et comprendre. Il tenait sa proie.
« Tu es beau » dit-il « Tu me plais. Mon appartement est à même pas deux cent mètres d’ici. Viens avec moi… »
Tout va trop vite pour moi. Timide, flatté, empêtré entre mes sentiments et mes envies, je ne sais quoi décider, et je me contente de faire ce que l’on me dit, fasciné, anxieux mais bandant maintenant beaucoup. Nous sortons. Il marche devant et je le suis à vingt pas.
Je monte derrière lui. C’est un appartement de deux pièces simple et propre. Il est là, tournant autour de moi, très tendre, empressé et caressant. Il fait chaud. Il m’offre à boire. Je bois ce qu’il me donne. Il me parle encore, Puis il me caresse, me déshabille, prend soin de mon plaisir. Il me branle doucement. Me parle sans cesse. Ma tête tourne. Je bande. Je bande pour et avec un homme pour la première fois…
Le piège
Ma tête tourne. Mon désir est de plus en plus fort. Il me fait boire encore. Il me suce et me demande de le sucer aussi. Ma vision est comme rétrécie, je ne vois même plus son visage, je ne vois que sa peau, son sexe. J’ouvre la bouche…
Il s’est enduit les mains de gel et commence à me masser les fesses, puis l’anus, puis la queue et les boules. Maintenant j’ai littéralement « le feu au cul ». La tête me tourne. Je suis à quatre pattes, le visage dans les draps du lit. Il introduit ses doigts dans mon anus, doucement, très doucement. Un. Puis deux. Puis trois. Il est très doux. Je ne souffre pratiquement pas. Je ne peux plus concentrer ma vision, je ne vois plus que seulement la lumière de la lampe. Je sens qu’il vient derrière moi. Il s’introduit et commence ses va-et-vient. Ma tête tourne. Noir total…
Je me réveille nu sous le drap dans son lit. Il est là, il fume assis sur une chaise et me regarde. Me sourit.
« Ca va ? »
« Ca va. Un peu fatigué. Je me suis endormi… »
J’ai honte en fait. J’ai fait l’amour avec un homme pour la première fois. Mais moi, je préfère les femmes ! Qu’est ce que je fous ici bordel ?! J’ai le sentiment de m’être laissé entraîner. Je me lève. Je m’habille vite et je prends la porte. Je me retourne une dernière fois et je le vois qui regarde en souriant, apparemment très content de lui.
Un coup d’œil sur ma montre : déjà 03h00. Bigre, je suis reste là haut plus de trois heures !?...
-o0o-
Le soir, sur le mur de l’autre cote de la rue, juste devant l’entrée du bureau, visible de tous, il y a un tag à la peinture noire sur le mur :
« Julien – Pute à arabes »
Bien sur je fais un lien avec hier soir, mais nous sommes quatre cent employés dans la tour et il doit y avoir sûrement une bonne dizaine de Julien. Personne ne peut rien savoir.
Rentré à mon studio et parmi le courrier il y a une lettre non timbrée. Je l’ouvre : Une dizaine des photos. De moi. A poil. Chez Walid. Avec Walid, même si sa tête a été découpée sur chacune des vues où elle était apparente. Moi en train de le sucer, en train de lui lécher la poitrine, de lui lécher les couilles. Moi en train de bander dans les bras d’un homme. Walid sur moi en train de me sodomiser. L’horreur !
Il a pris des photos. Comment ? Ma tête qui tournait, cette excitation venue après avoir bu… Il m’a drogué ! Le salaud ! Et ce gel dont il m’enduisait les fesses et la queue et qui me donnait le « feu ». Le salaud ! L’ordure ! Il m’a eu comme un jouet à sa disposition pendant près de trois heures… Voila pourquoi il avait l’air de se marrer quand je croyais sortir de là… Un piège…
Il y a aussi un papier plié en quatre. Un mot qui dit :
« Reviens ce soir à 21h00 exactement. Chez moi. Je veux te revoir – Walid »
-o0o-
A 21h00 je frappe à la porte de Walid. Il ouvre. Il me domine physiquement mais j’attaque tout de suite :
« Qu’est ce que cela veut dire ? Tu me fais du chantage ? Qu’est ce que tu veux ? Et comment connais-tu mon adresse ? »
« C’est pas ton problème. Pour ton information, j’ai aussi celles de tes parents à Vichy au 14 Boulevard Gambetta et plein d’autres choses encore »
Je suis abasourdi. Comment peut-il savoir pour le 14 Gambetta ? Comment ?
« Allez, j’ai seulement envie de passer tu temps avec toi. Tu me plais. Je te plais. Laisse toi faire et passons du bon temps ensemble. Pourquoi se compliquer la vie ? »
« Pourquoi ? Mais parce que c’est du chantage ! »
« Ecoute Julien : Ce sera comme je te dis. Si tu ne veux pas faire les choses avec le sourire, eh bien on se passera de ton sourire. Je veux que tu passes me voir ici deux fois par semaine, les lundis et les jeudis à 21h00. Tu viendras et tu te donneras à moi. Tu me donneras du plaisir. Sinon ton employeur et ta famille apprendront des choses sur toi et tu leur donneras les explications que tu voudras.... »
« C’est du chantage ! C’est dégueulasse ! »
Walid me prend alors brutalement au col à deux mains, et, faisant la démonstration de son avantage physique sur moi, me soulève du sol, me plaque contre le mur derrière moi, et me crache :
« Maintenant la lope, tu la boucles ! Je ne veux plus rien entendre. Tu as cinq secondes pour faire ton choix : tu te déshabilles ou tu t’en vas »
J’ai baissé les yeux. Il avait gagné. Je suis resté une heure environ chez lui. J’ai fait tout ce qu’il a demandé, et pour la deuxième fois de ma vie, je me suis laissé sodomiser. Pas de caresse ni de douceur de sa part cette fois : tout pour son seul plaisir. Rien pour le mien.
En partant, en me rhabillant, je n’ai pas pu m’empêcher de faire voir des marques de ma révolte et de ma nervosité. Walid s’est approché de moi et m’a lâché alors :
« Toi, tu penses trop. Cela se voit sur ta gueule. Tu n’es pas le genre à filer droit. Il faut que tu reçoives une petite leçon. Alors voila ce qu’on va faire. Jeudi, au lieu de revenir ici, quelqu’un te contractera. Tu lui feras une pipe de ma part. Tu seras ainsi quitte avec moi pour ce jeudi et tu ne reviendras ici que lundi prochain. »
« Mais... »
« Dégages d’ici ! Et penses à la tête de ton père si un jour il avait en main une lettre de ma part...»
Le gardien de nuit
Jeudi, la journée se passe longuement au travail, attendant le contact annoncé. Rien. Je traîne au bureau le soir, toujours rien. Je finis par me décider à rentrer chez moi passé 20h00.
Défilant devant le bureau des gardiens, le gars de permanence – la soixantaine, gros – m’interpelle :
« Monsieur Julien ! Une seconde s’il vous plait. Puis-je vous dire un mot ? »
Je m’approche. Il m’ouvre la porte de leur local et me dit doucement :
« Walid a une dette en vers moi. Voulez-vous me suivre gentiment dans le vestiaire des gardiens ou dois-je lui dire que vous êtes refusé ? »
Il est vieux, gros et moche. J’ai peur de tout perdre : l’amour et le respect des miens, mon nouveau boulot… Je fais oui et la tête. Il passe devant moi et je le suis. Une première porte. Une autre. On traverse le vestiaire et il me mène dans une pièce au fond : sombre, trois vieilles chaises, de la poussière.
« A poil jeune homme ! »
La politesse a disparu. Ici, ce soir, je suis sa proie. Qu’on en finisse… Je me déshabille. Il me place contre le mur. Il me fouille, passe sa main entre mes cuisses, me travaille longuement les couilles. Il prend son temps et a l’air d’aimer cela. Cela dure longtemps.
« A genoux ! Suce-moi ! Et suce-moi bien ! »
Une grosse bite. Sale avec ça ! Le gros porc ! Je l’ai sucé. A fond. Jusqu’au bout, Dans ce débarras, j’ai bu sa semence, le nez dans ses poils, la tête plaquée contre son bas ventre par ses deux mains derrière ma tête, l’écoutant grogner son plaisir…
« Allez, maintenant, casse-toi d’ici le pédé… »
Je me suis rhabillé. Jamais je ne me suis senti autant humilié que lorsqu’il m’a fallu repasser devant le bureau des gardiens, ou le « gros porc » était revenu s’asseoir et me suivait du regard en se marrant…
Salaud de Walid ! Je sais maintenant comment il a eu toutes les informations sur moi : les gardiens ont accès à l’ensemble du bâtiment, ils ont les clefs de tous les bureaux – le mien ou ceux du service du personnel – et à quatre heures du matin personne ne risque de venir les déranger dans une éventuelle recherche d’informations personnelles....
J’ai compris alors la leçon que Walid avait voulu me donner : pour le moment il était mon maître.
Le jeune cousin
Le lundi suivant, je reviens chez Walid pour 21h00. Il me fait entrer et, dans le salon, assis sur le canapé, se trouve un adolescent arabe, habillé façon « banlieue », une cigarette à la bouche, qui me regarde. Jeune, peut être 16 ou 17 ans, de taille moyenne, pas très beau de visage, beaucoup de boutons d’acné avec les dents du haut qui avancent un peu. Des poils de barbe trop long et épars comme ceux que l’on a avant que la discipline du rasage ne mette de l’ordre.
« C’est Khaled, un cousin de Paris. » dit Walid. « Il rentre au Maroc. Je le loge pour deux jours dans la chambre du fond en attendant son vol. Je lui ai parle de toi et tu vas lui tenir compagnie pendant son séjour chez moi »
« Mais tu avais promis seulement deux soirs par semaine, lundi et jeudi ! Je travaille moi et... »
« Tu fais ce qu’on te dit, connard ! Tu n’as qu’à les appeler pour leur dire que tu es malade. Khaled partira mercredi matin au pays et pendant deux jours tu es à son service. Intégralement. Tu fais ce qu’il veut, ce qu’il te demande, tu ne discutes rien ou gare a toi la lope ! Compris ?»
Que dire ? Que répondre ?
« T’as compris ? » insiste Walid. « Khaled vit en banlieue, en cité. Chez nous les filles se tiennent très loin des garçons, pas un mot, pas un geste. Elles obéissent à leurs frères jusqu’au mariage. Sinon c’est des putes qu’on chasse au loin de la cite après les avoir bien corrigées. Alors les jeunes sont frustrés, ils n’ont pas d’expérience et ils le vivent mal. Je lui ai parle de toi. Déshabille-toi ! Dessape-toi ! Met le à l’aise »
Sans un mot, je baisse la tête et je commence à ouvrir ma chemise.
« Suce-moi. » L’ado a ouvert la bouche pour la première fois et dégage son sexe en tirant vers le bas le pantalon de son survêtement. Je me mets à genoux entre ses jambes et je prends en bouche un sexe encore au repos. Taille moyenne, propre heureusement. Très vite il apprécie ce que je lui fais alors que je ne travaille encore que le gland circoncis. Une belle érection. Khaled commence à gémir. Il n’a visiblement pas d’expérience. Il a sûrement vu des films pornos mais il y a une bonne chance que je lui fasse en ce moment même la toute première pipe de sa vie.
Qu’est ce qui m’arrive ? J’en suis à sucer un ado et dans quelques secondes je vais boire sa semence. On me donne à lui comme son jouet pour ses premières expériences sexuelles. Plus tard il voudra m’enculer, c’est certain. Pour faire un essai. Parce que si il ne connaît pas encore la fellation, alors pour la sodomie... On fait de moi un jouet, une chose que l’on utilise pour faire des expériences. Pour le profit d’un presque enfant qui ne connaît rien à rien, qui n’a pas d’instruction ou de culture et moi l’intellectuel je vais lui servir - je lui sers déjà - de vide-couilles... Quelle honte !
Ca y est : il y est ! En même pas une minute. Il explose dans ma boucle avec un rugissement de bête :
« Arrgghhh ! Arrgghhh ! C’est trop bon ! »
Une gorgée de sperme chaud au fond de la gorge, une gorgée que je dois avaler immédiatement je le sais. Sans rien dire ni laisser voir.
« Bien » dit Walid, « je vois que vous avez fait connaissance. J’ai à faire dehors et je vous laisse. Toi la lope, tu fais tout ce qu’il te demande. Je rentre pour minuit. Bonne soirée ! » Et il part nous laissant seuls.
-o0o-
Une demi-heure plus tard, Khaled se lève et va vers la chambre.
« Viens avec moi. »
La deuxième partie va commencer. Toujours nu je me lève et je le suis. Il se déshabille et montrant sa bite me lance :
« Suce encore »
Je me mets à genoux devant lui et je le prends en boucle. Rapidement il recommence à bander dur. Mais cette fois, il appuie sur ma tète avec ses mains me forçant à l’accepter profondément dans ma gorge. Le salaud ! Je ne suis juste qu’un objet pour lui, une chose, pas une personne. Il s’excite de plus en plus et je m’attends à ce qu’il jouisse sans contrôle dans quelques secondes, quand, brutalement, il me repousse en arrière.
« Je veux t’enculer. Mets-toi à quatre pattes sur le lit, les fesses sur le bord. »
Malheureusement pour moi pas de surprise. Je me dispose comme il le demande et il vient se placer derrière moi. Je sens la tête de sa queue entrer en contact avec ma rondelle.
Ahhhrr ! Ce con est rentre en moi direct ! Zéro préalable ou avertissement ! Ca fait mal ! Pas tant le frottement, car comme je m’attendais ce soir à l’habituelle session avec Walid, j’avais disposé un peu de lubrifiant dans mon anus après la douche, que le déplacement brutal des chairs intimes. Il me prend les hanches à deux mains et s’enfonce le plus loin qu’il peut dans mes intestins avec sa jeune bite droite comme un bâton. Puis il se met à me limer, des allers et retours réguliers, lents, se retirant presque totalement pour s’enfoncer à nouveau au plus loin.
En une minute maximum, il est mur et gueule son plaisir. Je le sens gicler, enfoui à fond. Il reste ainsi longtemps et je dois patienter qu’il ait repris son souffle et finit les remerciements qu’il adresse à voix haute en arabe (A Allah ? A son cousin Walid ?) Pour le bon moment qu’il vient de passer. Et pour ceux qui vont suivre pour lui...
-o0o-
Khaled est juste là pour sa jouissance. Pas un geste, pas un mot, pas une caresse pour moi. Ce que je pense de tout cela, mon éventuel plaisir ou ma douleur, tout cela n’existe pas pour lui. Je le fais jouir et il se désintéresse de moi pour revenir à la télé jusqu’à ce que, se sentant à nouveau en forme, il me fasse signe de revenir vers lui pour que je le suce, que je le fasse bander et qu’il puisse m’enculer et se vider de nouveau en moi.
Cela va durer ainsi les deux jours. Ce mec est régulier et sans imagination. Je lui fais à manger. Je sors faire les courses que je paye avec mon argent bien sur. Je cuisine, il bouffe, fait sa sieste, et il me baise, régulièrement toutes les deux heures : à son âge plus qu’à tout autre, on a de la ressource… Il me prend par derrière, toujours, comme s’il avait peur de mon regard, comme un moyen de se protéger de la réalité qu’il baise un autre homme et pas une fille. Une réalité qu’il ne doit pas vouloir accepter. Dans son esprit, lui n’est pas un homo. Il est juste la pour prendre du bon temps. Il me lime sans fantaisie aucune. Il jouit toujours vite. Il ne sait pas encore se retenir et faire durer son plaisir. Tant mieux pour moi. Quand il a fini, je dois venir devant lui pour lui nettoyer la bite avec ma boucle et puis attendre a nouveau. La première fois, quand j’ai voulu aller me laver l’anus, il m’a dit :
« Qu’est ce que tu fais ! Arrête ! Je ne suis pas sale moi ! Garde mon jus en toi, comme une femme. »
Par peur d’un mot de sa part à Walid, je reste ainsi, sale entre les fesses, essayant de contenir comme je peux les écoulements.
Les premiers clients
Apres le cousin, la routine a repris avec Walid. Il m’avait à sa disposition deux fois la semaine. Parfois il me forçait à passer la nuit avec lui, lui permettant ainsi de jouir de moi plusieurs fois. Je faisais de mon mieux pour le satisfaire voulant éviter les ennuis dont il m’avait menacé. Je vivais comme un zombi : c’était un jour après l’autre, une semaine après l’autre, plongé dans ce chantage permanent.
J’espérais un miracle : que quelque chose arriverait qui me libérerait. Je croyais gagner du temps. Lui savait bien qu’il m’entraînait en fait à accepter ma soumission en vue de la suite qu’il voyait pour moi…
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Un soir en arrivant chez Walid, il y a avait un autre arabe avec lui dans l’appartement : un travailleur, la cinquantaine. Walid m’a dit :
« Déshabille-toi et montre toi ! »
J’ai obéi. L’autre m’a regardé et a fait un signe positif de la tête. Walid m’a ordonné :
« Va et suce le à fond ! »
J’y suis allé, j’ai ouvert sa braguette. J’ai pris sa queue dans ma bouche et je l’ai sucé. Cela a pris longtemps avant qu’il ne se répande dans ma bouche.
Le vieux est allé saluer Walid avant de partir et je l’ai vu lui remettre sans se cacher un billet de cinquante. Prostitué ! Walid venait de me faire faire la pute ! Pour son compte. Comme un mac ! Pute. Je devenais une pute ! Une putain exploitée par un mac…
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Bien sur ce n’était qu’un début. Le vieil arabe est revenu chez Walid. Et il y en a eu d’autres. Il a fallu s’exhiber et sucer encore et puis, régulièrement, voire toujours, se laisser mettre, les laisser jouir et se répandre dans mes intestins. Walid encaissait le prix des passes devant moi et je fermais ma gueule.
C’était dur mais cela restait acceptable : seulement deux soirs par semaine, seulement chez Walid qui ne pouvait pas recevoir à l’infini sans attirer l’attention des voisins. Deux ou trois clients par soir tout au plus. De plus, Walid ne s’intéressait pour ainsi dire plus jamais a moi. Je venais faire la pute pour lui de nuits par semaine, me déshabillant dès le seuil de la porte et attendant les clients qu’il avait rabattus.
Body modifications
Walid un jour m’a dit :
« Je veux que tu te fasses mettre un anneau dans peau des bourses. Cela m’excite et excitera les clients. Invisible, petit, il ne gênera pas dans ta vie de bureau. »
« Mais…. »
« Ta gueule ! Juste un anneau, je suis raisonnable. Une anesthésie locale de cinq minutes. Sans douleur pour toi. Tu fais ce que je te dis ! Sinon… »
La fois suivante, quand je reviens chez Walid, il y a un mec. Une allure différente de celle de mes clients habituels.
« C’est Marc. Il fait les tatouages et les piercings » me dit Walid. « Il va te poser l’anneau dont on a parlé. »
A poil, je me suis allongé sur le lit de Walid. Le gars me fit sa piqûre dans la peau de mes bourses. Sans douleur comme promis. Rapidement un engourdissement local puis plus général me gagna. Je restais là, à moitie endormi quand, soudainement, Walid se jette sur moi et m’immobilise pendant que le gars m’injecte quelque chose dans la cuisse.
« Qu’est ce qui vous prend ? C’est quoi ce truc encore ? »
Je me débats mais Walid et l’autre sont sur moi et pèsent. Ils me maintiennent couché et continuent leur injection. Je me sens devenir faible, vaseux, fatigué. Le noir tombe sur mon esprit...
-o0o-
Je reprends conscience, couché sur le coté. J’ai mal, au sexe, aux seins, au nez, à la gorge. J’ai le visage comme gonflé, rigide. Et puis j’ai les bras et les mains bloquées dans le dos, repliées et attachées très haut derrière le cou à un collier que je sens, mais que je ne peux pas voir, me contraignant à une posture très cambrée. Il fait noir. Il fait très chaud. Je suis seul. Je porte me semble t-il une sorte de camisole flottante en coton, peut être fermée dans le dos.
Combien cela dure t-il ?
Plus tard Walid entre : flot de lumière dans la pièce dont je vois qu’elle est vide hormis le matelas ou je suis couche, deux bols sur le sol et un tabouret avec un sceau d’aisance en guise de siège.
« Alors, de retour parmi nous ? »
« Rrrrrr »
J’essaye encore :
« Rrrrr »
« Reste calme. N’essaye pas de parler. Reste tranquille ! La ! Je vais t’expliquer : Faire la pute en amateur, cela n’était pas rationnel. Il fallait choisir. Alors j’ai choisi : fini le travail de bureau et la pute en professionnel à plein temps »
« Rrrrr ! »
J’essaye de me redresser vers lui, mais Walid sort de derrière son dos un truc noir et je reçois une formidable décharge électrique dans la cuisse. Ca brûle ! Je me recroqueville sur le matelas, la respiration en panique.
« Reste tranquille je te dis ! Cela ne sert vraiment à rien ! On a choisi pour toi et c’est pour toujours. Tu n’y peux plus rien y faire. Tout mouvement de révolte, toute tentative, tout ce qui ne sera pas la plus complète soumission de ta part, et tu seras puni, puni, puni jusqu’a ce que tu en aies assez et que tu te soumettes. Le plus vite tu accepteras cette réalité, le mieux pour toi. »
Il se rapproche et me parle doucement :
« Écoute-moi bien : Voila ce qu’on t’a fait et voila ton futur. On est plus à Lyon, mais beaucoup plus au sud, au Maroc. Tu as fait le voyage dans un compartiment dissimulé dans le camion d’un bon ami. D’abord on est passé Casa ou il y a tous les spécialistes qu’il faut pour cette commande spéciale. Maintenant on est beaucoup plus au sud, dans le Haut Pays, au village, dans mon village, chez les miens, ou l’on est très tranquille. Tu as dormi six jours parce qu’on avait beaucoup à faire en plus du voyage. On t’a fixé des anneaux aux bourses comme prévu, mais aussi aux seins, aux oreilles, sur la bite et au travers du nez. L’anneau sur la bite te permettra encore de bander et de juter, mais pour pénétrer quoique ce soi, c’est fini pour toi. On t’a épilé complètement – clean : chimie plus électricité – des pieds à la tête. C’est définitif, absolument garanti pour toujours, même la barbe. Les sourcils aussi, mais on a tatoué en remplacement un fin arc noir comme le font les femmes. On t’a fait du silicone sous la peau du visage : des pommettes et surtout de belles lèvres grasses. Quand tout aura dégonflé, tu seras beaucoup plus féminine et surtout sexy. Le frein de ta langue a été coupé pour que tu puisses la sortir beaucoup plus loin sur les bourses ou dans le fond du cul des clients. Tu ne prononces plus que des « Rrrrr ! » parce tu ne peux plus parler. On t’a suturé les cordes vocales. Ca aussi c’est irréversible. Tu peux encore grogner ou gueuler, cela excite certains tordus de faire crier leur pute, mais il n’est pas nécessaire que tu puisses leur expliquer ta vie. De toute façons désormais tu n’as plus que des ordres à recevoir et aucun n’avis à donner. Et comme tu ne retourneras plus jamais dans le « monde normal », cela n’a pas d’importance... Enfin, pour mieux te contrôler, on a coupé les tendons des pouces à l’intérieur de tes deux mains. Tu ne peux plus bouger que les quatre autres doigts. Cela suffira largement pour présenter ton cul à quatre pattes ou pour branler une bite. Mais pour te révolter ou tenter un coup tordu, ce sera plus coton. Et puis c’est nous qui avons les teasers électriques et les fouets. Tu apprendras à tenir une cuillère entre l’index et le majeur pour manger et à te torcher le cul avec ce qui te reste. Oublie ta famille et ton travail. « Disparition inexpliquée » finira par conclure la police, il y en a des dizaines d’autres tous les mois en France. Même si tu as laissé mon nom dans des papiers chez toi ou à ton travail, je n’ai pas prévu de revenir en France tout de suite et sûrement pas sous le même nom. L’état civil au Maroc est souple, surtout avec le paquet d’argent que je vais me faire avec toi. J’ai l’habitude maintenant : tu es le sixième gars qui me passe entre les mains. »
Il me parle lentement, pour que tout rentre dans mon esprit, pour me montrer l’absolu contrôle qu’il a pris sur moi. Pour me faire sentir l’étendu de ma catastrophe.
« Rrrrr ! »
« Pas de désespoir. Il y aura quand même des compensations : dès que ta bite aura bien cicatrisé, on te fera prendre tous jours un truc pour bien bander, pour toujours te maintenir « sexuellement très chaud ». Très très chaud même, je peux te le garantir. Tu auras toujours, toujours envie et tu n’en seras que plus apprécié par les clients. Je ne suis pas sûr que tu sois vraiment « pédé », mais avec ce truc, et aux doses qu’on te donnera, tu le deviendras, crois moi. Un client adore voir qu’il fait bander et jouir - et parfois plusieurs fois – la pute qu’il a payé. Il a l’impression que tu l’apprécies et cette impression on va la leur faire payer cher. Grâce à toi. Merci d’avance. »
« Repose-toi bien : ce sont tes derniers jours de vacances au Maroc. Les prochaines semaines seront pour ton entraînement. A sucer d’abord. Tu es nul, je peux te le dire, mais on va te donner l’occasion de monter haut en grade. Et puis ton cul : tu vas apprendre à savoir masser, à littéralement « traire » la bite d’un mec avec des contractions rythmées des muscles de ton trou du cul. On a un gode pneumatique très spécial pour cela, qui se dilate, et que tu dois refermer avec les muscles en question. Et une décharge électrique par une électrode fixée sur ta bite si tu m’as rien fait en moins de trois secondes après la dilation du god.... En seulement une après-midi, tu auras compris le truc je pense. Pour gagner tu temps, tu pourras d’ailleurs sucer d’un coté et t’entraîner avec le god en place de l’autre. Dans un mois, tu seras prêt pour le vrai travail. Ton programme est chargé, tu vois bien. Repose-toi. »
Il part, referme la porte et le noir revient. Je sais que je suis perdu. Je sais que je n’ai pas en moi le courage de me donner la mort – en refusant de manger par exemple – mais ils peuvent tout avec les drogues, et je devrais suivre la route qu’ils veulent pour moi. Etre une pute, la pire des putes, et pour toujours....
-o0o-
Je ne sais pas le temps que je suis resté dans la chaleur de ma chambre, ma cellule devrais-je l’appeler. Pas de lumière extérieure visible et puis j’ai l’impression qu’ils me droguent et me font dormir pour éviter des crises d’angoisse ou de panique de ma part qui retarderait ma remise sur pied.
Je mange à genoux, le nez dans un bol, où Walid ou un autre arabe déposent une sorte de purée, l’autre bol étant rempli d’eau pour boire. Je fais mes besoins sur le tabouret d’aisance. Mes mains restent liées derrière mon dos en permanence.
Quand je suis seul, j’essaye de parler, de tirer de ma bouche et de ma gorge autre chose que ce « Rrrrr ! », mais tout ce que je parviens à faire c’est à en moduler la tonalite. Au bout de quelques temps, je laisserai tomber. Vaincu là aussi.
Walid vient de temps en temps pour m’inspecter. Il me fait mettre debout et me manipule à loisir, deux ou trois décharges électriques m’ayant appris la discipline la première fois. Ce qu’elles font mal ! Je suis une chose désormais. Un jour, il m’annonce tout sourire que je suis prêt.
Il me fait sortir de ma cellule et j’ai l’occasion de voir ou je me trouve : une maison basse en terre brune, misérable, au milieu d’une cours fermée par un mur fait de cette même terre rouge. Ce doit être un village autour, car j’entends parfois venus de l’extérieur des cris d’animaux, le gueulement d’un âne ou l’appel des coqs notamment. Dans la pièce principale, il y a une télévision avec magnétoscope. Walid me fait asseoir devant et me dit :
« Avant de commencer ton entraînement, regarde ce bout de film. C’est ce qui t’arrivera si tu te révoltes ou si tu mords quelqu’un au lieu de le sucer. J’aurais pu te faire arracher les dents pour faire de toi la meilleure des suceuses. Penses-y et ne soit pas ingrat... Sinon je peux toujours changer d’avis... »
Il lance le film et je regarde l’écran ou apparaît un jeune homme, race blanche, tète rasée, immobilisé sur deux tréteaux, le cul en l’air, mains et pieds attachés à des anneaux au sol.
Des hommes masqués l’entourent. L’un d’eux s’approche avec un couteau et lui coupe deux phalanges à un doigt d’une main. Le gars gesticule en vain dans ses liens. Puis un autre homme emporte un autre doigt de l’autre main, puis d’autres encore avec les doigts des mains et des pieds, et encore... L’homme attaché pousse un hurlement étouffé et continue de s’agiter. Deux chiens sont introduits, qui tournent autour de l’homme. Ils l’attaquent au bas ventre, l’homme se tend dans ses liens, la camera se baisse et filme d’en bas montrant les chiens déchirant le sexe et les bourses de l’homme. Le sang coule de partout (alors que les amputations des doigts avaient semblées relativement « propres »). L’homme est aminé de spasmes dans les jambes et ne fait de secouer sa tête de droite à gauche, la bouche béante. Il ne crie plus, les yeux démesurément ouverts....
Je baisse la tête. J’ai compris et Walid sait que j’ai compris....
Walid s’approche et me libère les mains. Encylosé, paralysé après tous ces jours, je ne peux pas encore les bouger mais je peux maintenant baisser la tête et voir pour la première fois une partie de ce que l’on m’a fait : l’anneau au travers du sexe, les anneaux sur les seins.
L’autre arabe, celui qui me nourrissait, est la lui aussi. Il relève sa djellaba, découvrant son sexe circoncis.
Walid : « Suce-le et applique toi »
Je me rapproche de lui, je me mets à genoux et je commence ma première leçon....
Whore full time
Une pute à plein temps. Depuis plusieurs semaines je suis là, amené par Walid après un long voyage en voiture que j’ai fait nu, enfermé dans la chaleur du coffre. Je sers de putain à plein temps, de vide-couilles à des dizaines d’hommes. C’est je crois une sorte d’annexe à un hammam, ou certains des clients des bains, des initiés, sont introduits pour une séance avec moi. Walid m’a présenté au patron. J’ai eu droit à une bonne « dérouillée » à l’électricité par le patron et Walid ensemble, histoire de me rappeler ma place et ce que je suis devenu. Puis Walid a disparu. Il doit toucher sa part sur les passes que je fais ici.
Avec les drogues et les hormones que l’on continue à me fait prendre quotidiennement, je « plane », je suis en érection quasi-permanente, toujours excité, j’éjacule souvent, quelques gouttes seulement, ce qui ne calme jamais vraiment mon érection, qui reprend rapidement pour le client suivant, surtout quand ils m’enculent et que leurs queues viennent frotter ma prostate.
Et m’enculer ils le font souvent : mes clients sont fous de cette sorte de « massage » interne que je sais désormais leur procurer avec les muscles de mon sphincter, et ils reviennent souvent. Mon anus, entraîné et utilisé en permanence, est désormais très souple et les pénétrations sont la plus part du temps sans douleur aucune pour moi, même pour les plus gros calibres.
Le plus souvent, c’est simple et routinier. On m’avertit. J’attends mon client dans ma cellule en prenant une poste suggestive et soumise, maquillé de façon à me donner un caractère le plus féminin possible. On l’introduit auprès de moi. Mon crâne rasé, mes yeux soulignés de noirs, mes lèvres pulpeuses, les larges boucles d’oreille rondes, l’anneau de mon nez et ceux de mes seins, tout cela plait et excite généralement beaucoup. Je m’agenouille et je suce jusqu'à ce que son érection soit pleine. Je prends la position qu’il commande et il me « monte » jusqu'à sa totale satisfaction. Ils me veulent soit en « levrette », soit de face « comme une femme ». Jamais de capote. Beaucoup plus rarement ils exigent que je vienne m’empaler sur eux, le client reste couché sur son dos, me laissant faire tout le travail.
Je ne dois pas tourner les yeux. Je dois soutenir leur regard. Ils le demandent. Je sais maintenant distinguer ceux qui veulent voir le reflet d’une femelle comblée par leur virilité et ceux qui jouissent de me forcer à soutenir l’humiliation de ma prostitution. Et je leur donne ce qu’ils veulent…
La plupart des clients mélangent ainsi le plaisir physique de la jouissance avec une forme de revanche sociale. Baisser un européen, un européen esclavagisé, soumis, transformé partiellement en une femelle ce qui est une humiliation de plus (avec l’avantage supplémentaire de leur éviter de trop avoir à assumer un acte trop ouvertement homosexuel que la société nord-africaine n’admet peut-être pas toujours).
Je ne refuse rien. Jamais. J’évite soigneusement de penser à toute idée de révolte, même les soirs où j’en ai marre d’ouvrir la bouche pour sucer et avaler encore. Je sors ma langue et, bonne pute que je suis devenue, je lèche activement leurs boules et les anus. Souvent. Longtemps. Je finis même par trouver les enculages bienvenus puisque que je jouis presque à chaque fois comme je l’ai dit plus haut.
Je vis dans ma bulle. Drogué et hormoné. Muet pour toujours, je ne communique avec personne. Personne ne me parle jamais. Je somnole dès que je le peux. Un coup de pied pour me dire de me réveiller et me préparer pour un client ou pour une série entière.
Et quand un client veut aller plus loin avec moi, qu’il m’insulte, qu’il me blesse en tirant sur les anneaux de mes seins ou de mes bourses, qu’il m’urine ou même me chie dessus ou dans la bouche, j’accepte tout, refusant surtout de penser que l’on me vole mon être, on me vole ma vie. Je suis devenu une chose, chaude et vivante, que l’on utilise à son grès pour des jouissances inhumaines.
Vendu
Walid est revenu. Deux ans ? Je ne sais pas. Deux ans peut-être que je suis resté enfermé ici soumis aux clients. Sans un mot pour moi, on m’entraîne, toujours nu. On me force à monter dans un autre coffre de voiture et commence un très long trajet. Plusieurs arrêts pendant lesquels on me donne à boire. Puis la voiture repart.
On s’arrête enfin pour de bon et je suis jeté dans une cellule ou je peux dormir. Plus tard on me réveille du pied, on me douche, on m’enduit le corps d’un lait corporel et je reçois à manger et à boire. Deux de mes geôliers en profitent pour obtenir de moi une fellation complète. Deux pipes de plus ou de moins, je m’en fiche... Walid apparaît et me mène ensuite dans une salle ou une chaînette tombe du plafond. Je suis attaché à la chaînette par un crochet passé au travers de l’anneau de mon nez. On fixe une barre entre mes chevilles me forçant ainsi à garder les jambes largement ouvertes. On me menotte les mains dans le dos. La chaîne au plafond est courte, aussi je dois garder la tête dressée pour ne pas me déchirer le nez. La lumière est forte et j’ai du mal à maintenir les yeux ouverts.
D’autres gens rentrent. Certains parlent arabe. D’autres anglais. D’autres encore sont chinois ou orientaux me semble-t-il. Ils sont tout autour de moi. On me touche. On me palpe partout : l’entrejambe, le sexe, les couilles, les lèvres et l’intérieur de la bouche. Plusieurs me branlent pour juger de mon érection. Une érection qu’ils obtiennent vite avec hormones dont Walid m’a truffé sans limite. On me doigte le cul aussi avec des doigts gantés de plastique, et Walid m’ordonne de masser encore et toujours avec mon sphincter les doigts ainsi introduits. Ils parlent et font des commentaires. Il y a au moins deux femmes dans le groupe autour de moi, assez âgées, et qui ne me tripotent pas moins que les autres.
Walid me vend ! C’est une vente ! Et ce sont les acheteurs qui tournent autour de moi ! Mac de toutes sortes, tenanciers de bordel, trafiquants internationaux, riches pervers à la recherche d’un jouet… Ils viennent juger la marchandise offerte ! Horreur.
Et j’imagine le spectacle que je donne là dans cette pièce : nu, muet, ligoté, fixé par le nez, les cuisses ouvertes, forcé de bander avec les sensations internes associées, le cul doigté, défiguré par la féminisation…
Ils sont partis. J’attends longtemps. Walid revient avec quelques uns et me fait détacher. Il tend la chaîne encore accrochée à mon nez à quelqu’un et me lance un dernier :
« Adieu connard et merci beaucoup ! »
Je ne le reverrai plus.
Les chiens
Ce sont des orientaux qui m’ont eu. Drogué, j’ai dormi, probablement le temps des jours du voyage vers cette boite de nuit, une annexe peut être d’un casino tenu par une mafia chinoise ou thaï. Où ? Aucune idée. Extrême orient tropical me semble-t-il. Climat chaud, mais jamais on ne me laissera sortir dehors même une seule fois. Clientèle très mélangée, beaucoup d’orientaux, des russes riches, et aussi des « queutards » occidentaux en recherche de chair à baiser entre deux verres. Les drogues et les hormones continuent à m’être injectées tout comme au Maroc. Et je ne peux pas plus ici que là-bas me soustraire à leur effet sur moi…
Ils se sont donc offert pour leur établissement une putain bien chaude et bien dressée. Mais mes nouveaux propriétaires ont une autre idée en tête : un spectacle bien exceptionnel, bien rémunérateur dont je serai le centre.
Trois jours après mon arrivée, sans qu’il me soit rien arrivé d’autre que d’avoir du soulager les queues de quelque uns de mes gardiens, je fus mené dans une pièce et attaché par les mains et les pieds, à quatre pattes, à quatre anneaux au sol.
Un berger allemand fut alors introduit dans la pièce et j’ai su immédiatement ce qui allait arriver…
Ils l’ont conduit vers moi. L’un d’eux avait en main un teaser électrique au cas où... Mais je savais au fond de moi que je ne bougerai pas et que j’allais accepter de descendre encore une marche de plus, une marche plus bas. Toujours plus bas.
Ils ont fait sentir quelque chose au chien, qui, en quelques secondes, a fait apparaître un long sexe rose et luisant. La bête, apparemment dressée à cet exercice, m’a pris très naturellement, comme s’il montait une femelle de sa propre espèce. Les autres autour nous m’encourageaient :
« Good ! Fuck the dog ! You fuck the dog ! You are his fuckee woman !”
La bête me limait avec une énergie animale et j’ai senti alors monter la chaleur dans mon propre sexe. La tête entre mes bras, j’ai vu ma propre bite se redresser sous mon ventre, se tendre, devenir dure.
J’ai joui, éjaculant fort et loin, dans un râle. Ils étaient tous très contents.
Il y a eu d’autres entraînements après le premier. Tous les jours. J’ai appris à me donner au chien sans être attaché. J’ai été présenté à un deuxième berger allemand, beaucoup plus vieux que le jeune étalon de la première fois, et j’ai appris à m’offrir à celui-là aussi et à le satisfaire pleinement lui aussi même s’il lui faillait plus longtemps pour cela.
Et puis un soir, on l’a fait sur la scène de la boite, noyée de lumière blanche, sous les hourras du public...
La chute
La « vie » a continué. Tous les jours pareils. Tous. Comme une ronde sans fin. Quatre sessions chaque soirée sur la scène où, sous les projecteurs, je me mets à quatre pattes pour me laisser sodomiser en public par les chiens, avec mon érection et mon éjaculation filmées et retransmises sur un écran au dessus de la scène pendant que le chien (drogué lui aussi ?) s’acharne longtemps sur mon dos et que je repousse ses assauts avec mes bras et mes cuisses. Les clients, les tordus, sont là tous les soirs, éberlués à la vue d’un spectacle si extrême.
Entre les shows, le cul lavé, je dois passer dans la salle. Les mains se baladent entre mes cuisses. Je fais des pipes à qui en demande, et j’avale toujours…. Souvent, m’ayant reconnu, certains veulent passer où le chien est passé. Ils payent le patron pour cela. Je les emmène derrière le bar, où il y a une chambre avec un matelas et un lavabo. Là je fais avec eux, et je leur fais, ce qu’ils veulent. La capote, c’est selon le client… Avec leur saloperie de drogue, souvent je bande encore quand ils m’enculent. Les clients sont contents et donc le patron aussi…
Quinze heures par jour de 17h00 à 08h00/09h00 le lendemain matin. Tous les jours. Apres dormir, manger, dope, maquillage et « en piste »…
Je suis toujours fatigué. Il faut de plus en plus de maquillage pour cacher mes yeux creusés. De plus en plus de dope aussi.
Cinq ans comme cela ? Plus ? Puis j’ai commencé à ne plus bander autant. Même avec la coke. Il a fallu rationner, puis arrêter les passes avec les clients entre les shows. Puis en venir à réduire le nombre de shows avec les chiens parce que je ne pouvais plus les assurer.
Et puis ma jambe s’est mise à trembler. De plus en plus. Rien à faire. Ni les coups, ni le fouet ni le médecin véreux et ses piqûres puis ses séances d’électricité n’y ont rien changé. Trembler, trembler toujours et toujours plus… Trop de dope ? Le sida ? Je suis pourri de l’intérieur. On m’a mis à faire des pipes, la soirée entière, à genoux à coté du bar, le visage plus chargé de maquillage que jamais. Qui voulait s’approchait et je le vidangeais. Au suivant… Des mois durant.
La fin
Ils vont venir ! Qu’est ce qui m’attend ? La vidéo de la fin du jeune homme visionnée des années plutôt dans un village du Haut Maroc me hante tous les jours. Je ne l’ai vue qu’une seule fois en fait, mais j’y repense sans cesse et je m’en rappelle tous les détails.
Je sais que je ne leur sers plus à rien. Ils ne peuvent plus me prostituer désormais, personne ne veut plus moi. Ma gueule est horrible à voir, maquillée ou pas, et je ne parviens plus à faire envie même seulement pour les pipes attaché par le cou le long du bar de la boite de nuit. Vendre mes organes à des trafiquants ? Impossible : c’est de la merde à l’intérieur de mon corps avec tout ce qu’ils m’ont fait prendre. Alors ?
Alors, ils vont me tuer. Me faire tuer et vendre ma mort. Logique. Je sais désormais d’expérience vécue qu’il y a des milliers de sadiques riches de part le monde tous prêts à payer cher pour s’offrir cette sensation suprême. Et moi - logique – je suis la victime idéale. Le repos que l’on m’a accordé ces jours derniers n’est pas un cadeau de leur part, c’est seulement pour je puisse leur donner un meilleur et tout dernier show.
Combien m’ont pris ? L’ingénieur se réveille en moi et calcule : dix ans, huit à dix enculages minimum par soirée plus une quinzaine de pipes : 30.000 fois qu’une queue a déchargé dans mon cul et le double dans la bouche, plus toutes les fois avec chiens... Deux centimètres cube de sperme à chaque fois soit au moins deux cent kilos de sperme engloutis… Un trou… Une éponge à foutre… Un vide-couilles industriel… Et combien de fois m’ont-ils forcé à jouir, à jouir au cœur même de mon avilissement, à jouir encore et encore, à jouir à répétition avec un chien et en public…
La porte s’ouvre. La lumière entre. C’est maintenant…