Parler�! Raconter vite�! Dire ce qui m’est arrive parce que tout � l’heure je sens qu’ils vont venir et que ce sera mon tour. La fin du chemin d’une pute.
La rencontre
C’�tait il y a ... Je ne sais m�me plus pr�cis�ment. J’ai perdu le lien, le sens m�me du temps qui est pass�. Dix ans�? Je dois avoir environ 36 ou 37 ans maintenant. Peut �tre�
J’�tais un jeune ing�nieur, un jeune cadre, r�cemment sorti d’�cole. J’ai trouv� un travail imm�diatement, tr�s correctement pay�, � Lyon, dans le centre ville. Une grande entreprise internationale. S�rieuse et morale. A vingt six ans la vie �tait simple. Beaucoup de travail, de longues heures au bureau, le retour � mon studio de location, souvent tard le soir. Un truc rapide pass� au four micro-ondes comme d�ner et puis dormir.
J’�tais de taille et de corpulence moyenne, bien fait, fin de musculature que la pratique r�guli�re du jogging les week-ends maintenait en forme.
Timide. Tr�s timide. Ne sachant pas comment commencer avec les filles. Deux exp�riences avec des copines, mais ce sont elles qui, � chaque fois, avaient tout fait de l’approche � la prise de contact et au tour dans leur lit.
Quai Augagneur
Depuis longtemps j’avais remarqu� en rentrant le soir le man�ge des hommes autour des pissotieres, sous les arbres ou plus bas sur les berges du Quai Augagneur le long du Rh�ne. Un soir, en ao�t, par ennui plus que par envie, dans cette ville d�serte ou la chaleur rendait le sommeil difficile, je sors et je marche vers les quais du Rh�ne. Je tourne longtemps autour des pissotieres, sans savoir ce que je veux ou ce que je ne veux pas. Il y a d’autres ��promeneurs�� ce soir d’�t� sur les quais. Des minets, un black, une douzaine de travailleurs immigr�s arabes, dont un grand bien fait. J’h�site. Et puis, pourquoi�? Je me lance.
Je rentre. Ca pue l’urine. Je me mets dans un coin, face � la muraille et je sors ma bite. Plus loin sur ma droite, il y a un vieux, qui se branle tr�s visiblement.
Une grande ombre qui rentre et qui vient se placer entre le vieux et moi. C’est le grand arabe que j’ai remarqu�. Il sort sa bite lui aussi. Il bande d�j�, droit et dur. Imm�diatement, il tend la main vers moi et la pose contre ma queue. Je r�agis en me tendant et en bandant plus, ce qu’il ne peux que sentir et comprendre. Il tenait sa proie.
��Tu es beau�� dit-il ��Tu me plais. Mon appartement est � m�me pas deux cent m�tres d’ici. Viens avec moi���
Tout va trop vite pour moi. Timide, flatt�, emp�tr� entre mes sentiments et mes envies, je ne sais quoi d�cider, et je me contente de faire ce que l’on me dit, fascin�, anxieux mais bandant maintenant beaucoup. Nous sortons. Il marche devant et je le suis � vingt pas.
Je monte derri�re lui. C’est un appartement de deux pi�ces simple et propre. Il est l�, tournant autour de moi, tr�s tendre, empress� et caressant. Il fait chaud. Il m’offre � boire. Je bois ce qu’il me donne. Il me parle encore, Puis il me caresse, me d�shabille, prend soin de mon plaisir. Il me branle doucement. Me parle sans cesse. Ma t�te tourne. Je bande. Je bande pour et avec un homme pour la premi�re fois�
Le pi�ge
Ma t�te tourne. Mon d�sir est de plus en plus fort. Il me fait boire encore. Il me suce et me demande de le sucer aussi. Ma vision est comme r�tr�cie, je ne vois m�me plus son visage, je ne vois que sa peau, son sexe. J’ouvre la bouche�
Il s’est enduit les mains de gel et commence � me masser les fesses, puis l’anus, puis la queue et les boules. Maintenant j’ai litt�ralement ��le feu au cul��. La t�te me tourne. Je suis � quatre pattes, le visage dans les draps du lit. Il introduit ses doigts dans mon anus, doucement, tr�s doucement. Un. Puis deux. Puis trois. Il est tr�s doux. Je ne souffre pratiquement pas. Je ne peux plus concentrer ma vision, je ne vois plus que seulement la lumi�re de la lampe. Je sens qu’il vient derri�re moi. Il s’introduit et commence ses va-et-vient. Ma t�te tourne. Noir total�
Je me r�veille nu sous le drap dans son lit. Il est l�, il fume assis sur une chaise et me regarde. Me sourit.
��Ca va�?��
��Ca va. Un peu fatigu�. Je me suis endormi���
J’ai honte en fait. J’ai fait l’amour avec un homme pour la premi�re fois. Mais moi, je pr�f�re les femmes�! Qu’est ce que je fous ici bordel�?! J’ai le sentiment de m’�tre laiss� entra�ner. Je me l�ve. Je m’habille vite et je prends la porte. Je me retourne une derni�re fois et je le vois qui regarde en souriant, apparemment tr�s content de lui.
Un coup d’�il sur ma montre�: d�j� 03h00. Bigre, je suis reste l� haut plus de trois heures�!?...
-o0o-
Le soir, sur le mur de l’autre cote de la rue, juste devant l’entr�e du bureau, visible de tous, il y a un tag � la peinture noire sur le mur�:
��Julien – Pute � arabes��
Bien sur je fais un lien avec hier soir, mais nous sommes quatre cent employ�s dans la tour et il doit y avoir s�rement une bonne dizaine de Julien. Personne ne peut rien savoir.
Rentr� � mon studio et parmi le courrier il y a une lettre non timbr�e. Je l’ouvre�: Une dizaine des photos. De moi. A poil. Chez Walid. Avec Walid, m�me si sa t�te a �t� d�coup�e sur chacune des vues o� elle �tait apparente. Moi en train de le sucer, en train de lui l�cher la poitrine, de lui l�cher les couilles. Moi en train de bander dans les bras d’un homme. Walid sur moi en train de me sodomiser. L’horreur�!
Il a pris des photos. Comment�? Ma t�te qui tournait, cette excitation venue apr�s avoir bu� Il m’a drogu�! Le salaud�! Et ce gel dont il m’enduisait les fesses et la queue et qui me donnait le ��feu��. Le salaud�! L’ordure�! Il m’a eu comme un jouet � sa disposition pendant pr�s de trois heures� Voila pourquoi il avait l’air de se marrer quand je croyais sortir de l�� Un pi�ge�
Il y a aussi un papier pli� en quatre. Un mot qui dit�:
��Reviens ce soir � 21h00 exactement. Chez moi. Je veux te revoir – Walid��
-o0o-
A 21h00 je frappe � la porte de Walid. Il ouvre. Il me domine physiquement mais j’attaque tout de suite�:
��Qu’est ce que cela veut dire�? Tu me fais du chantage�? Qu’est ce que tu veux�? Et comment connais-tu mon adresse�?��
��C’est pas ton probl�me. Pour ton information, j’ai aussi celles de tes parents � Vichy au 14 Boulevard Gambetta et plein d’autres choses encore��
Je suis abasourdi. Comment peut-il savoir pour le 14 Gambetta�? Comment�?
��Allez, j’ai seulement envie de passer tu temps avec toi. Tu me plais. Je te plais. Laisse toi faire et passons du bon temps ensemble. Pourquoi se compliquer la vie�?��
��Pourquoi�? Mais parce que c’est du chantage�!��
��Ecoute Julien�: Ce sera comme je te dis. Si tu ne veux pas faire les choses avec le sourire, eh bien on se passera de ton sourire. Je veux que tu passes me voir ici deux fois par semaine, les lundis et les jeudis � 21h00. Tu viendras et tu te donneras � moi. Tu me donneras du plaisir. Sinon ton employeur et ta famille apprendront des choses sur toi et tu leur donneras les explications que tu voudras....��
��C’est du chantage�! C’est d�gueulasse�!��
Walid me prend alors brutalement au col � deux mains, et, faisant la d�monstration de son avantage physique sur moi, me soul�ve du sol, me plaque contre le mur derri�re moi, et me crache�:
��Maintenant la lope, tu la boucles�! Je ne veux plus rien entendre. Tu as cinq secondes pour faire ton choix�: tu te d�shabilles ou tu t’en vas��
J’ai baiss� les yeux. Il avait gagn�. Je suis rest� une heure environ chez lui. J’ai fait tout ce qu’il a demand�, et pour la deuxi�me fois de ma vie, je me suis laiss� sodomiser. Pas de caresse ni de douceur de sa part cette fois�: tout pour son seul plaisir. Rien pour le mien.
En partant, en me rhabillant, je n’ai pas pu m’emp�cher de faire voir des marques de ma r�volte et de ma nervosit�. Walid s’est approch� de moi et m’a l�ch� alors�:
��Toi, tu penses trop. Cela se voit sur ta gueule. Tu n’es pas le genre � filer droit. Il faut que tu re�oives une petite le�on. Alors voila ce qu’on va faire. Jeudi, au lieu de revenir ici, quelqu’un te contractera. Tu lui feras une pipe de ma part. Tu seras ainsi quitte avec moi pour ce jeudi et tu ne reviendras ici que lundi prochain.��
��Mais...��
��D�gages d’ici�!�Et penses � la t�te de ton p�re si un jour il avait en main une lettre de ma part...�
Le gardien de nuit
Jeudi, la journ�e se passe longuement au travail, attendant le contact annonc�. Rien. Je tra�ne au bureau le soir, toujours rien. Je finis par me d�cider � rentrer chez moi pass� 20h00.
D�filant devant le bureau des gardiens, le gars de permanence – la soixantaine, gros – m’interpelle�:
��Monsieur Julien�! Une seconde s’il vous plait. Puis-je vous dire un mot�? �
Je m’approche. Il m’ouvre la porte de leur local et me dit doucement�:
��Walid a une dette en vers moi. Voulez-vous me suivre gentiment dans le vestiaire des gardiens ou dois-je lui dire que vous �tes refus�?��
Il est vieux, gros et moche. J’ai peur de tout perdre�: l’amour et le respect des miens, mon nouveau boulot� Je fais oui et la t�te. Il passe devant moi et je le suis. Une premi�re porte. Une autre. On traverse le vestiaire et il me m�ne dans une pi�ce au fond�: sombre, trois vieilles chaises, de la poussi�re.
��A poil jeune homme�!��
La politesse a disparu. Ici, ce soir, je suis sa proie. Qu’on en finisse� Je me d�shabille. Il me place contre le mur. Il me fouille, passe sa main entre mes cuisses, me travaille longuement les couilles. Il prend son temps et a l’air d’aimer cela. Cela dure longtemps.
��A genoux�! Suce-moi�! Et suce-moi bien�!��
Une grosse bite. Sale avec �a�! Le gros porc�! Je l’ai suc�. A fond. Jusqu’au bout, Dans ce d�barras, j’ai bu sa semence, le nez dans ses poils, la t�te plaqu�e contre son bas ventre par ses deux mains derri�re ma t�te, l’�coutant grogner son plaisir�
��Allez, maintenant, casse-toi d’ici le p�d酠�
Je me suis rhabill�. Jamais je ne me suis senti autant humili� que lorsqu’il m’a fallu repasser devant le bureau des gardiens, ou le ��gros porc�� �tait revenu s’asseoir et me suivait du regard en se marrant�
Salaud de Walid�! Je sais maintenant comment il a eu toutes les informations sur moi�: les gardiens ont acc�s � l’ensemble du b�timent, ils ont les clefs de tous les bureaux – le mien ou ceux du service du personnel – et � quatre heures du matin personne ne risque de venir les d�ranger dans une �ventuelle recherche d’informations personnelles....
J’ai compris alors la le�on que Walid avait voulu me donner�: pour le moment il �tait mon ma�tre.
Le jeune cousin
Le lundi suivant, je reviens chez Walid pour 21h00. Il me fait entrer et, dans le salon, assis sur le canap�, se trouve un adolescent arabe, habill� fa�on ��banlieue��, une cigarette � la bouche, qui me regarde. Jeune, peut �tre 16 ou 17 ans, de taille moyenne, pas tr�s beau de visage, beaucoup de boutons d’acn� avec les dents du haut qui avancent un peu. Des poils de barbe trop long et �pars comme ceux que l’on a avant que la discipline du rasage ne mette de l’ordre.
��C’est Khaled, un cousin de Paris.�� dit Walid. ��Il rentre au Maroc. Je le loge pour deux jours dans la chambre du fond en attendant son vol. Je lui ai parle de toi et tu vas lui tenir compagnie pendant son s�jour chez moi��
��Mais tu avais promis seulement deux soirs par semaine, lundi et jeudi�! Je travaille moi et...��
��Tu fais ce qu’on te dit, connard�! Tu n’as qu’� les appeler pour leur dire que tu es malade. Khaled partira mercredi matin au pays et pendant deux jours tu es � son service. Int�gralement. Tu fais ce qu’il veut, ce qu’il te demande, tu ne discutes rien ou gare a toi la lope�!�Compris�?�
Que dire�? Que r�pondre�?
��T’as compris�?�� insiste Walid. ��Khaled vit en banlieue, en cit�. Chez nous les filles se tiennent tr�s loin des gar�ons, pas un mot, pas un geste. Elles ob�issent � leurs fr�res jusqu’au mariage. Sinon c’est des putes qu’on chasse au loin de la cite apr�s les avoir bien corrig�es. Alors les jeunes sont frustr�s, ils n’ont pas d’exp�rience et ils le vivent mal. Je lui ai parle de toi. D�shabille-toi�! Dessape-toi�! Met le � l’aise��
Sans un mot, je baisse la t�te et je commence � ouvrir ma chemise.
��Suce-moi.�� L’ado a ouvert la bouche pour la premi�re fois et d�gage son sexe en tirant vers le bas le pantalon de son surv�tement. Je me mets � genoux entre ses jambes et je prends en bouche un sexe encore au repos. Taille moyenne, propre heureusement. Tr�s vite il appr�cie ce que je lui fais alors que je ne travaille encore que le gland circoncis. Une belle �rection. Khaled commence � g�mir. Il n’a visiblement pas d’exp�rience. Il a s�rement vu des films pornos mais il y a une bonne chance que je lui fasse en ce moment m�me la toute premi�re pipe de sa vie.
Qu’est ce qui m’arrive�? J’en suis � sucer un ado et dans quelques secondes je vais boire sa semence. On me donne � lui comme son jouet pour ses premi�res exp�riences sexuelles. Plus tard il voudra m’enculer, c’est certain. Pour faire un essai. Parce que si il ne conna�t pas encore la fellation, alors pour la sodomie... On fait de moi un jouet, une chose que l’on utilise pour faire des exp�riences. Pour le profit d’un presque enfant qui ne conna�t rien � rien, qui n’a pas d’instruction ou de culture et moi l’intellectuel je vais lui servir - je lui sers d�j� - de vide-couilles... Quelle honte�!
Ca y est�: il y est�! En m�me pas une minute. Il explose dans ma boucle avec un rugissement de b�te�:
��Arrgghhh�! Arrgghhh�! C’est trop bon�!��
Une gorg�e de sperme chaud au fond de la gorge, une gorg�e que je dois avaler imm�diatement je le sais. Sans rien dire ni laisser voir.
��Bien�� dit Walid, ��je vois que vous avez fait connaissance. J’ai � faire dehors et je vous laisse. Toi la lope, tu fais tout ce qu’il te demande. Je rentre pour minuit. Bonne soir�e�!�� Et il part nous laissant seuls.
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Une demi-heure plus tard, Khaled se l�ve et va vers la chambre.
��Viens avec moi.��
La deuxi�me partie va commencer. Toujours nu je me l�ve et je le suis. Il se d�shabille et montrant sa bite me lance�:
��Suce encore��
Je me mets � genoux devant lui et je le prends en boucle. Rapidement il recommence � bander dur. Mais cette fois, il appuie sur ma t�te avec ses mains me for�ant � l’accepter profond�ment dans ma gorge. Le salaud�! Je ne suis juste qu’un objet pour lui, une chose, pas une personne. Il s’excite de plus en plus et je m’attends � ce qu’il jouisse sans contr�le dans quelques secondes, quand, brutalement, il me repousse en arri�re.
��Je veux t’enculer. Mets-toi � quatre pattes sur le lit, les fesses sur le bord.��
Malheureusement pour moi pas de surprise. Je me dispose comme il le demande et il vient se placer derri�re moi. Je sens la t�te de sa queue entrer en contact avec ma rondelle.
Ahhhrr�! Ce con est rentre en moi direct�! Z�ro pr�alable ou avertissement�! Ca fait mal�! Pas tant le frottement, car comme je m’attendais ce soir � l’habituelle session avec Walid, j’avais dispos� un peu de lubrifiant dans mon anus apr�s la douche, que le d�placement brutal des chairs intimes. Il me prend les hanches � deux mains et s’enfonce le plus loin qu’il peut dans mes intestins avec sa jeune bite droite comme un b�ton. Puis il se met � me limer, des allers et retours r�guliers, lents, se retirant presque totalement pour s’enfoncer � nouveau au plus loin.
En une minute maximum, il est mur et gueule son plaisir. Je le sens gicler, enfoui � fond. Il reste ainsi longtemps et je dois patienter qu’il ait repris son souffle et finit les remerciements qu’il adresse � voix haute en arabe (A Allah�? A son cousin Walid�?) Pour le bon moment qu’il vient de passer. Et pour ceux qui vont suivre pour lui...
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Khaled est juste l� pour sa jouissance. Pas un geste, pas un mot, pas une caresse pour moi. Ce que je pense de tout cela, mon �ventuel plaisir ou ma douleur, tout cela n’existe pas pour lui. Je le fais jouir et il se d�sint�resse de moi pour revenir � la t�l� jusqu’� ce que, se sentant � nouveau en forme, il me fasse signe de revenir vers lui pour que je le suce, que je le fasse bander et qu’il puisse m’enculer et se vider de nouveau en moi.
Cela va durer ainsi les deux jours. Ce mec est r�gulier et sans imagination. Je lui fais � manger. Je sors faire les courses que je paye avec mon argent bien sur. Je cuisine, il bouffe, fait sa sieste, et il me baise, r�guli�rement toutes les deux heures�: � son �ge plus qu’� tout autre, on a de la ressource� Il me prend par derri�re, toujours, comme s’il avait peur de mon regard, comme un moyen de se prot�ger de la r�alit� qu’il baise un autre homme et pas une fille. Une r�alit� qu’il ne doit pas vouloir accepter. Dans son esprit, lui n’est pas un homo. Il est juste la pour prendre du bon temps. Il me lime sans fantaisie aucune. Il jouit toujours vite. Il ne sait pas encore se retenir et faire durer son plaisir. Tant mieux pour moi. Quand il a fini, je dois venir devant lui pour lui nettoyer la bite avec ma boucle et puis attendre a nouveau. La premi�re fois, quand j’ai voulu aller me laver l’anus, il m’a dit�:
��Qu’est ce que tu fais�! Arr�te�! Je ne suis pas sale moi�! Garde mon jus en toi, comme une femme.��
Par peur d’un mot de sa part � Walid, je reste ainsi, sale entre les fesses, essayant de contenir comme je peux les �coulements.
Les premiers clients
Apres le cousin, la routine a repris avec Walid. Il m’avait � sa disposition deux fois la semaine. Parfois il me for�ait � passer la nuit avec lui, lui permettant ainsi de jouir de moi plusieurs fois. Je faisais de mon mieux pour le satisfaire voulant �viter les ennuis dont il m’avait menac�. Je vivais comme un zombi�: c’�tait un jour apr�s l’autre, une semaine apr�s l’autre, plong� dans ce chantage permanent.
J’esp�rais un miracle�: que quelque chose arriverait qui me lib�rerait. Je croyais gagner du temps. Lui savait bien qu’il m’entra�nait en fait � accepter ma soumission en vue de la suite qu’il voyait pour moi�
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Un soir en arrivant chez Walid, il y a avait un autre arabe avec lui�dans l’appartement : un travailleur, la cinquantaine. Walid m’a dit�:
��D�shabille-toi et montre toi�!��
J’ai ob�i. L’autre m’a regard� et a fait un signe positif de la t�te. Walid m’a ordonn�:
��Va et suce le � fond�!��
J’y suis all�, j’ai ouvert sa braguette. J’ai pris sa queue dans ma bouche et je l’ai suc�. Cela a pris longtemps avant qu’il ne se r�pande dans ma bouche.
Le vieux est all� saluer Walid avant de partir et je l’ai vu lui remettre sans se cacher un billet de cinquante. Prostitu�! Walid venait de me faire faire la pute�! Pour son compte. Comme un mac�! Pute. Je devenais une pute�! Une putain exploit�e par un mac�
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Bien sur ce n’�tait qu’un d�but. Le vieil arabe est revenu chez Walid. Et il y en a eu d’autres. Il a fallu s’exhiber et sucer encore et puis, r�guli�rement, voire toujours, se laisser mettre, les laisser jouir et se r�pandre dans mes intestins. Walid encaissait le prix des passes devant moi et je fermais ma gueule.
C’�tait dur mais cela restait acceptable�: seulement deux soirs par semaine, seulement chez Walid qui ne pouvait pas recevoir � l’infini sans attirer l’attention des voisins. Deux ou trois clients par soir tout au plus. De plus, Walid ne s’int�ressait pour ainsi dire plus jamais a moi. Je venais faire la pute pour lui de nuits par semaine, me d�shabillant d�s le seuil de la porte et attendant les clients qu’il avait rabattus.
Body modifications
Walid un jour m’a dit�:
��Je veux que tu te fasses mettre un anneau dans peau des bourses. Cela m’excite et excitera les clients. Invisible, petit, il ne g�nera pas dans ta vie de bureau.��
��Mais�.��
��Ta gueule�! Juste un anneau, je suis raisonnable. Une anesth�sie locale de cinq minutes. Sans douleur pour toi. Tu fais ce que je te dis�! Sinon���
La fois suivante, quand je reviens chez Walid, il y a un mec. Une allure diff�rente de celle de mes clients habituels.
��C’est Marc. Il fait les tatouages et les piercings�� me dit Walid. ��Il va te poser l’anneau dont on a parl�.��
A poil, je me suis allong� sur le lit de Walid. Le gars me fit sa piq�re dans la peau de mes bourses. Sans douleur comme promis. Rapidement un engourdissement local puis plus g�n�ral me gagna. Je restais l�, � moitie endormi quand, soudainement, Walid se jette sur moi et m’immobilise pendant que le gars m’injecte quelque chose dans la cuisse.
��Qu’est ce qui vous prend�? C’est quoi ce truc encore�?��
Je me d�bats mais Walid et l’autre sont sur moi et p�sent. Ils me maintiennent couch� et continuent leur injection. Je me sens devenir faible, vaseux, fatigu�. Le noir tombe sur mon esprit...
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Je reprends conscience, couch� sur le cot�. J’ai mal, au sexe, aux seins, au nez, � la gorge. J’ai le visage comme gonfl�, rigide. Et puis j’ai les bras et les mains bloqu�es dans le dos, repli�es et attach�es tr�s haut derri�re le cou � un collier que je sens, mais que je ne peux pas voir, me contraignant � une posture tr�s cambr�e. Il fait noir. Il fait tr�s chaud. Je suis seul. Je porte me semble t-il une sorte de camisole flottante en coton, peut �tre ferm�e dans le dos.
Combien cela dure t-il�?
Plus tard Walid entre�: flot de lumi�re dans la pi�ce dont je vois qu’elle est vide hormis le matelas ou je suis couche, deux bols sur le sol et un tabouret avec un sceau d’aisance en guise de si�ge.
��Alors, de retour parmi nous�?��
��Rrrrrr��
J’essaye encore�:
��Rrrrr��
��Reste calme. N’essaye pas de parler. Reste tranquille�! La�! Je vais t’expliquer�: Faire la pute en amateur, cela n’�tait pas rationnel. Il fallait choisir. Alors j’ai choisi�: fini le travail de bureau et la pute en professionnel � plein temps��
��Rrrrr�!��
J’essaye de me redresser vers lui, mais Walid sort de derri�re son dos un truc noir et je re�ois une formidable d�charge �lectrique dans la cuisse. Ca br�le�! Je me recroqueville sur le matelas, la respiration en panique.
��Reste tranquille je te dis�! Cela ne sert vraiment � rien�! On a choisi pour toi et c’est pour toujours. Tu n’y peux plus rien y faire. Tout mouvement de r�volte, toute tentative, tout ce qui ne sera pas la plus compl�te soumission de ta part, et tu seras puni, puni, puni jusqu’a ce que tu en aies assez et que tu te soumettes. Le plus vite tu accepteras cette r�alit�, le mieux pour toi.��
Il se rapproche et me parle doucement�:
���coute-moi bien�: Voila ce qu’on t’a fait et voila ton futur. On est plus � Lyon, mais beaucoup plus au sud, au Maroc. Tu as fait le voyage dans un compartiment dissimul� dans le camion d’un bon ami. D’abord on est pass� Casa ou il y a tous les sp�cialistes qu’il faut pour cette commande sp�ciale. Maintenant on est beaucoup plus au sud, dans le Haut Pays, au village, dans mon village, chez les miens, ou l’on est tr�s tranquille. Tu as dormi six jours parce qu’on avait beaucoup � faire en plus du voyage. On t’a fix� des anneaux aux bourses comme pr�vu, mais aussi aux seins, aux oreilles, sur la bite et au travers du nez. L’anneau sur la bite te permettra encore de bander et de juter, mais pour p�n�trer quoique ce soi, c’est fini pour toi. On t’a �pil� compl�tement – clean�: chimie plus �lectricit� – des pieds � la t�te. C’est d�finitif, absolument garanti pour toujours, m�me la barbe. Les sourcils aussi, mais on a tatou� en remplacement un fin arc noir comme le font les femmes. On t’a fait du silicone sous la peau du visage�: des pommettes et surtout de belles l�vres grasses. Quand tout aura d�gonfl�, tu seras beaucoup plus f�minine et surtout sexy. Le frein de ta langue a �t� coup� pour que tu puisses la sortir beaucoup plus loin sur les bourses ou dans le fond du cul des clients. Tu ne prononces plus que des ��Rrrrr�!�� parce tu ne peux plus parler. On t’a sutur� les cordes vocales. Ca aussi c’est irr�versible. Tu peux encore grogner ou gueuler, cela excite certains tordus de faire crier leur pute, mais il n’est pas n�cessaire que tu puisses leur expliquer ta vie. De toute fa�ons d�sormais tu n’as plus que des ordres � recevoir et aucun n’avis � donner. Et comme tu ne retourneras plus jamais dans le ��monde normal ��, cela n’a pas d’importance... Enfin, pour mieux te contr�ler, on a coup� les tendons des pouces � l’int�rieur de tes deux mains. Tu ne peux plus bouger que les quatre autres doigts. Cela suffira largement pour pr�senter ton cul � quatre pattes ou pour branler une bite. Mais pour te r�volter ou tenter un coup tordu, ce sera plus coton. Et puis c’est nous qui avons les teasers �lectriques et les fouets. Tu apprendras � tenir une cuill�re entre l’index et le majeur pour manger et � te torcher le cul avec ce qui te reste. Oublie ta famille et ton travail. ��Disparition inexpliqu�e�� finira par conclure la police, il y en a des dizaines d’autres tous les mois en France. M�me si tu as laiss� mon nom dans des papiers chez toi ou � ton travail, je n’ai pas pr�vu de revenir en France tout de suite et s�rement pas sous le m�me nom. L’�tat civil au Maroc est souple, surtout avec le paquet d’argent que je vais me faire avec toi. J’ai l’habitude maintenant�: tu es le sixi�me gars qui me passe entre les mains.��
Il me parle lentement, pour que tout rentre dans mon esprit, pour me montrer l’absolu contr�le qu’il a pris sur moi. Pour me faire sentir l’�tendu de ma catastrophe.
��Rrrrr�!��
��Pas de d�sespoir. Il y aura quand m�me des compensations�: d�s que ta bite aura bien cicatris�, on te fera prendre tous jours un truc pour bien bander, pour toujours te maintenir ��sexuellement tr�s chaud��. Tr�s tr�s chaud m�me, je peux te le garantir. Tu auras toujours, toujours envie et tu n’en seras que plus appr�ci� par les clients. Je ne suis pas s�r que tu sois vraiment ��p�d頻, mais avec ce truc, et aux doses qu’on te donnera, tu le deviendras, crois moi. Un client adore voir qu’il fait bander et jouir - et parfois plusieurs fois – la pute qu’il a pay�. Il a l’impression que tu l’appr�cies et cette impression on va la leur faire payer cher. Gr�ce � toi. Merci d’avance.��
��Repose-toi bien�: ce sont tes derniers jours de vacances au Maroc. Les prochaines semaines seront pour ton entra�nement. A sucer d’abord. Tu es nul, je peux te le dire, mais on va te donner l’occasion de monter haut en grade. Et puis ton cul�: tu vas apprendre � savoir masser, � litt�ralement ��traire�� la bite d’un mec avec des contractions rythm�es des muscles de ton trou du cul. On a un gode pneumatique tr�s sp�cial pour cela, qui se dilate, et que tu dois refermer avec les muscles en question. Et une d�charge �lectrique par une �lectrode fix�e sur ta bite si tu m’as rien fait en moins de trois secondes apr�s la dilation du god.... En seulement une apr�s-midi, tu auras compris le truc je pense. Pour gagner tu temps, tu pourras d’ailleurs sucer d’un cot� et t’entra�ner avec le god en place de l’autre. Dans un mois, tu seras pr�t pour le vrai travail. Ton programme est charg�, tu vois bien. Repose-toi.��
Il part, referme la porte et le noir revient. Je sais que je suis perdu. Je sais que je n’ai pas en moi le courage de me donner la mort – en refusant de manger par exemple – mais ils peuvent tout avec les drogues, et je devrais suivre la route qu’ils veulent pour moi. Etre une pute, la pire des putes, et pour toujours....
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Je ne sais pas le temps que je suis rest� dans la chaleur de ma chambre, ma cellule devrais-je l’appeler. Pas de lumi�re ext�rieure visible et puis j’ai l’impression qu’ils me droguent et me font dormir pour �viter des crises d’angoisse ou de panique de ma part qui retarderait ma remise sur pied.
Je mange � genoux, le nez dans un bol, o� Walid ou un autre arabe d�posent une sorte de pur�e, l’autre bol �tant rempli d’eau pour boire. Je fais mes besoins sur le tabouret d’aisance. Mes mains restent li�es derri�re mon dos en permanence.
Quand je suis seul, j’essaye de parler, de tirer de ma bouche et de ma gorge autre chose que ce ��Rrrrr�!��, mais tout ce que je parviens � faire c’est � en moduler la tonalite. Au bout de quelques temps, je laisserai tomber. Vaincu l� aussi.
Walid vient de temps en temps pour m’inspecter. Il me fait mettre debout et me manipule � loisir, deux ou trois d�charges �lectriques m’ayant appris la discipline la premi�re fois. Ce qu’elles font mal�! Je suis une chose d�sormais. Un jour, il m’annonce tout sourire que je suis pr�t.
Il me fait sortir de ma cellule et j’ai l’occasion de voir ou je me trouve�: une maison basse en terre brune, mis�rable, au milieu d’une cours ferm�e par un mur fait de cette m�me terre rouge. Ce doit �tre un village autour, car j’entends parfois venus de l’ext�rieur des cris d’animaux, le gueulement d’un �ne ou l’appel des coqs notamment. Dans la pi�ce principale, il y a une t�l�vision avec magn�toscope. Walid me fait asseoir devant et me dit�:
��Avant de commencer ton entra�nement, regarde ce bout de film. C’est ce qui t’arrivera si tu te r�voltes ou si tu mords quelqu’un au lieu de le sucer. J’aurais pu te faire arracher les dents pour faire de toi la meilleure des suceuses. Penses-y et ne soit pas ingrat... Sinon je peux toujours changer d’avis...��
Il lance le film et je regarde l’�cran ou appara�t un jeune homme, race blanche, t�te ras�e, immobilis� sur deux tr�teaux, le cul en l’air, mains et pieds attach�s � des anneaux au sol.
Des hommes masqu�s l’entourent. L’un d’eux s’approche avec un couteau et lui coupe deux phalanges � un doigt d’une main. Le gars gesticule en vain dans ses liens. Puis un autre homme emporte un autre doigt de l’autre main, puis d’autres encore avec les doigts des mains et des pieds, et encore... L’homme attach� pousse un hurlement �touff� et continue de s’agiter. Deux chiens sont introduits, qui tournent autour de l’homme. Ils l’attaquent au bas ventre, l’homme se tend dans ses liens, la camera se baisse et filme d’en bas montrant les chiens d�chirant le sexe et les bourses de l’homme. Le sang coule de partout (alors que les amputations des doigts avaient sembl�es relativement ��propres��). L’homme est amin� de spasmes dans les jambes et ne fait de secouer sa t�te de droite � gauche, la bouche b�ante. Il ne crie plus, les yeux d�mesur�ment ouverts....
Je baisse la t�te. J’ai compris et Walid sait que j’ai compris....
Walid s’approche et me lib�re les mains. Encylos�, paralys� apr�s tous ces jours, je ne peux pas encore les bouger mais je peux maintenant baisser la t�te et voir pour la premi�re fois une partie de ce que l’on m’a fait�: l’anneau au travers du sexe, les anneaux sur les seins.
L’autre arabe, celui qui me nourrissait, est la lui aussi. Il rel�ve sa djellaba, d�couvrant son sexe circoncis.
Walid�: ��Suce-le et applique toi��
Je me rapproche de lui, je me mets � genoux et je commence ma premi�re le�on....
Whore full time
Une pute � plein temps. Depuis plusieurs semaines je suis l�, amen� par Walid apr�s un long voyage en voiture que j’ai fait nu, enferm� dans la chaleur du coffre. Je sers de putain � plein temps, de vide-couilles � des dizaines d’hommes. C’est je crois une sorte d’annexe � un hammam, ou certains des clients des bains, des initi�s, sont introduits pour une s�ance avec moi. Walid m’a pr�sent� au patron. J’ai eu droit � une bonne ��d�rouill�e�� � l’�lectricit� par le patron et Walid ensemble, histoire de me rappeler ma place et ce que je suis devenu. Puis Walid a disparu. Il doit toucher sa part sur les passes que je fais ici.
Avec les drogues et les hormones que l’on continue � me fait prendre quotidiennement, je ��plane��, je suis en �rection quasi-permanente, toujours excit�, j’�jacule souvent, quelques gouttes seulement, ce qui ne calme jamais vraiment mon �rection, qui reprend rapidement pour le client suivant, surtout quand ils m’enculent et que leurs queues viennent frotter ma prostate.
Et m’enculer ils le font souvent�: mes clients sont fous de cette sorte de ��massage�� interne que je sais d�sormais leur procurer avec les muscles de mon sphincter, et ils reviennent souvent. Mon anus, entra�n� et utilis� en permanence, est d�sormais tr�s souple et les p�n�trations sont la plus part du temps sans douleur aucune pour moi, m�me pour les plus gros calibres.
Le plus souvent, c’est simple et routinier. On m’avertit. J’attends mon client dans ma cellule en prenant une poste suggestive et soumise, maquill� de fa�on � me donner un caract�re le plus f�minin possible. On l’introduit aupr�s de moi. Mon cr�ne ras�, mes yeux soulign�s de noirs, mes l�vres pulpeuses, les larges boucles d’oreille rondes, l’anneau de mon nez et ceux de mes seins, tout cela plait et excite g�n�ralement beaucoup. Je m’agenouille et je suce jusqu'� ce que son �rection soit pleine. Je prends la position qu’il commande et il me ��monte�� jusqu'� sa totale satisfaction. Ils me veulent soit en ��levrette��, soit de face ��comme une femme��. Jamais de capote. Beaucoup plus rarement ils exigent que je vienne m’empaler sur eux, le client reste couch� sur son dos, me laissant faire tout le travail.
Je ne dois pas tourner les yeux. Je dois soutenir leur regard. Ils le demandent. Je sais maintenant distinguer ceux qui veulent voir le reflet d’une femelle combl�e par leur virilit� et ceux qui jouissent de me forcer � soutenir l’humiliation de ma prostitution. Et je leur donne ce qu’ils veulent�
La plupart des clients m�langent ainsi le plaisir physique de la jouissance avec une forme de revanche sociale. Baisser un europ�en, un europ�en esclavagis�, soumis, transform� partiellement en une femelle ce qui est une humiliation de plus (avec l’avantage suppl�mentaire de leur �viter de trop avoir � assumer un acte trop ouvertement homosexuel que la soci�t� nord-africaine n’admet peut-�tre pas toujours).
Je ne refuse rien. Jamais. J’�vite soigneusement de penser � toute id�e de r�volte, m�me les soirs o� j’en ai marre d’ouvrir la bouche pour sucer et avaler encore. Je sors ma langue et, bonne pute que je suis devenue, je l�che activement leurs boules et les anus. Souvent. Longtemps. Je finis m�me par trouver les enculages bienvenus puisque que je jouis presque � chaque fois comme je l’ai dit plus haut.
Je vis dans ma bulle. Drogu� et hormon�. Muet pour toujours, je ne communique avec personne. Personne ne me parle jamais. Je somnole d�s que je le peux. Un coup de pied pour me dire de me r�veiller et me pr�parer pour un client ou pour une s�rie enti�re.
Et quand un client veut aller plus loin avec moi, qu’il m’insulte, qu’il me blesse en tirant sur les anneaux de mes seins ou de mes bourses, qu’il m’urine ou m�me me chie dessus ou dans la bouche, j’accepte tout, refusant surtout de penser que l’on me vole mon �tre, on me vole ma vie. Je suis devenu une chose, chaude et vivante, que l’on utilise � son gr�s pour des jouissances inhumaines.
Vendu
Walid est revenu. Deux ans�? Je ne sais pas. Deux ans peut-�tre que je suis rest� enferm� ici soumis aux clients. Sans un mot pour moi, on m’entra�ne, toujours nu. On me force � monter dans un autre coffre de voiture et commence un tr�s long trajet. Plusieurs arr�ts pendant lesquels on me donne � boire. Puis la voiture repart.
On s’arr�te enfin pour de bon et je suis jet� dans une cellule ou je peux dormir. Plus tard on me r�veille du pied, on me douche, on m’enduit le corps d’un lait corporel et je re�ois � manger et � boire. Deux de mes ge�liers en profitent pour obtenir de moi une fellation compl�te. Deux pipes de plus ou de moins, je m’en fiche... Walid appara�t et me m�ne ensuite dans une salle ou une cha�nette tombe du plafond. Je suis attach� � la cha�nette par un crochet pass� au travers de l’anneau de mon nez. On fixe une barre entre mes chevilles me for�ant ainsi � garder les jambes largement ouvertes. On me menotte les mains dans le dos. La cha�ne au plafond est courte, aussi je dois garder la t�te dress�e pour ne pas me d�chirer le nez. La lumi�re est forte et j’ai du mal � maintenir les yeux ouverts.
D’autres gens rentrent. Certains parlent arabe. D’autres anglais. D’autres encore sont chinois ou orientaux me semble-t-il. Ils sont tout autour de moi. On me touche. On me palpe partout�: l’entrejambe, le sexe, les couilles, les l�vres et l’int�rieur de la bouche. Plusieurs me branlent pour juger de mon �rection. Une �rection qu’ils obtiennent vite avec hormones dont Walid m’a truff� sans limite. On me doigte le cul aussi avec des doigts gant�s de plastique, et Walid m’ordonne de masser encore et toujours avec mon sphincter les doigts ainsi introduits. Ils parlent et font des commentaires. Il y a au moins deux femmes dans le groupe autour de moi, assez �g�es, et qui ne me tripotent pas moins que les autres.
Walid me vend�! C’est une vente�! Et ce sont les acheteurs qui tournent autour de moi�! Mac de toutes sortes, tenanciers de bordel, trafiquants internationaux, riches pervers � la recherche d’un jouet� Ils viennent juger la marchandise offerte�! Horreur.
Et j’imagine le spectacle que je donne l� dans cette pi�ce�: nu, muet, ligot�, fix� par le nez, les cuisses ouvertes, forc� de bander avec les sensations internes associ�es, le cul doigt�, d�figur� par la f�minisation�
Ils sont partis. J’attends longtemps. Walid revient avec quelques uns et me fait d�tacher. Il tend la cha�ne encore accroch�e � mon nez � quelqu’un et me lance un dernier�:
��Adieu connard et merci�beaucoup !��
Je ne le reverrai plus.
Les chiens
Ce sont des orientaux qui m’ont eu. Drogu�, j’ai dormi, probablement le temps des jours du voyage vers cette boite de nuit, une annexe peut �tre d’un casino tenu par une mafia chinoise ou tha�. O��? Aucune id�e. Extr�me orient tropical me semble-t-il. Climat chaud, mais jamais on ne me laissera sortir dehors m�me une seule fois. Client�le tr�s m�lang�e, beaucoup d’orientaux, des russes riches, et aussi des ��queutards�� occidentaux en recherche de chair � baiser entre deux verres. Les drogues et les hormones continuent � m’�tre inject�es tout comme au Maroc. Et je ne peux pas plus ici que l�-bas me soustraire � leur effet sur moi�
Ils se sont donc offert pour leur �tablissement une putain bien chaude et bien dress�e. Mais mes nouveaux propri�taires ont une autre id�e en t�te�: un spectacle bien exceptionnel, bien r�mun�rateur dont je serai le centre.
Trois jours apr�s mon arriv�e, sans qu’il me soit rien arriv� d’autre que d’avoir du soulager les queues de quelque uns de mes gardiens, je fus men� dans une pi�ce et attach� par les mains et les pieds, � quatre pattes, � quatre anneaux au sol.
Un berger allemand fut alors introduit dans la pi�ce et j’ai su imm�diatement ce qui allait arriver�
Ils l’ont conduit vers moi. L’un d’eux avait en main un teaser �lectrique au cas o�... Mais je savais au fond de moi que je ne bougerai pas et que j’allais accepter de descendre encore une marche de plus, une marche plus bas. Toujours plus bas.
Ils ont fait sentir quelque chose au chien, qui, en quelques secondes, a fait appara�tre un long sexe rose et luisant. La b�te, apparemment dress�e � cet exercice, m’a pris tr�s naturellement, comme s’il montait une femelle de sa propre esp�ce. Les autres autour nous m’encourageaient�:
��Good ! Fuck the dog�! You fuck the dog�! You are his fuckee woman !�
La b�te me limait avec une �nergie animale et j’ai senti alors monter la chaleur dans mon propre sexe. La t�te entre mes bras, j’ai vu ma propre bite se redresser sous mon ventre, se tendre, devenir dure.
J’ai joui, �jaculant fort et loin, dans un r�le. Ils �taient tous tr�s contents.
Il y a eu d’autres entra�nements apr�s le premier. Tous les jours. J’ai appris � me donner au chien sans �tre attach�. J’ai �t� pr�sent� � un deuxi�me berger allemand, beaucoup plus vieux que le jeune �talon de la premi�re fois, et j’ai appris � m’offrir � celui-l� aussi et � le satisfaire pleinement lui aussi m�me s’il lui faillait plus longtemps pour cela.
Et puis un soir, on l’a fait sur la sc�ne de la boite, noy�e de lumi�re blanche, sous les hourras du public...
La chute
La ��vie�� a continu�. Tous les jours pareils. Tous. Comme une ronde sans fin. Quatre sessions chaque soir�e sur la sc�ne o�, sous les projecteurs, je me mets � quatre pattes pour me laisser sodomiser en public par les chiens, avec mon �rection et mon �jaculation film�es et retransmises sur un �cran au dessus de la sc�ne pendant que le chien (drogu� lui aussi�?) s’acharne longtemps sur mon dos et que je repousse ses assauts avec mes bras et mes cuisses. Les clients, les tordus, sont l� tous les soirs, �berlu�s � la vue d’un spectacle si extr�me.
Entre les shows, le cul lav�, je dois passer dans la salle. Les mains se baladent entre mes cuisses. Je fais des pipes � qui en demande, et j’avale toujours�. Souvent, m’ayant reconnu, certains veulent passer o� le chien est pass�. Ils payent le patron pour cela. Je les emm�ne derri�re le bar, o� il y a une chambre avec un matelas et un lavabo. L� je fais avec eux, et je leur fais, ce qu’ils veulent. La capote, c’est selon le client� Avec leur saloperie de drogue, souvent je bande encore quand ils m’enculent. Les clients sont contents et donc le patron aussi�
Quinze heures par jour de 17h00 � 08h00/09h00 le lendemain matin. Tous les jours. Apres dormir, manger, dope, maquillage et ��en piste���
Je suis toujours fatigu�. Il faut de plus en plus de maquillage pour cacher mes yeux creus�s. De plus en plus de dope aussi.
Cinq ans comme cela�? Plus�? Puis j’ai commenc� � ne plus bander autant. M�me avec la coke. Il a fallu rationner, puis arr�ter les passes avec les clients entre les shows. Puis en venir � r�duire le nombre de shows avec les chiens parce que je ne pouvais plus les assurer.
Et puis ma jambe s’est mise � trembler. De plus en plus. Rien � faire. Ni les coups, ni le fouet ni le m�decin v�reux et ses piq�res puis ses s�ances d’�lectricit� n’y ont rien chang�. Trembler, trembler toujours et toujours plus� Trop de dope�? Le sida�? Je suis pourri de l’int�rieur. On m’a mis � faire des pipes, la soir�e enti�re, � genoux � cot� du bar, le visage plus charg� de maquillage que jamais. Qui voulait s’approchait et je le vidangeais. Au suivant� Des mois durant.
La fin
Ils vont venir�! Qu’est ce qui m’attend�? La vid�o de la fin du jeune homme visionn�e des ann�es plut�t dans un village du Haut Maroc me hante tous les jours. Je ne l’ai vue qu’une seule fois en fait, mais j’y repense sans cesse et je m’en rappelle tous les d�tails.
Je sais que je ne leur sers plus � rien. Ils ne peuvent plus me prostituer d�sormais, personne ne veut plus moi. Ma gueule est horrible � voir, maquill�e ou pas, et je ne parviens plus � faire envie m�me seulement pour les pipes attach� par le cou le long du bar de la boite de nuit. Vendre mes organes � des trafiquants�? Impossible�: c’est de la merde � l’int�rieur de mon corps avec tout ce qu’ils m’ont fait prendre. Alors�?
Alors, ils vont me tuer. Me faire tuer et vendre ma mort. Logique. Je sais d�sormais d’exp�rience v�cue qu’il y a des milliers de sadiques riches de part le monde tous pr�ts � payer cher pour s’offrir cette sensation supr�me. Et moi - logique – je suis la victime id�ale. Le repos que l’on m’a accord� ces jours derniers n’est pas un cadeau de leur part, c’est seulement pour je puisse leur donner un meilleur et tout dernier show.
Combien m’ont pris�? L’ing�nieur se r�veille en moi et calcule�: dix ans, huit � dix enculages minimum par soir�e plus une quinzaine de pipes�: 30.000 fois qu’une queue a d�charg� dans mon cul et le double dans la bouche, plus toutes les fois avec chiens... Deux centim�tres cube de sperme � chaque fois soit au moins deux cent kilos de sperme engloutis� Un trou� Une �ponge � foutre� Un vide-couilles industriel� Et combien de fois m’ont-ils forc� � jouir, � jouir au c�ur m�me de mon avilissement, � jouir encore et encore, � jouir � r�p�tition avec un chien et en public�
La porte s’ouvre. La lumi�re entre. C’est maintenant�
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