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Review This Story || Author: Perverpeper

Histoire de Sandrine

Chapter 5

Histoire de Sandrine (5)


Par Perverpeper le 11/08/08



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Synopsis�: Sandrine est une jeune lyc�enne. Quelques jours apr�s avoir f�t� ses 18 ans, alors que le baccalaur�at nest plus qu� quelques semaines, elle est enlev�e par une femme richissime qui linitie aux peines et aux joies de la soumission.


La meilleure fa�on de faire tourner la t�te � une femme, cest de lui dire quelle a un beau profil.

Sacha Guitry


Cest seulement en c�toyant lexc�s quon trouve la libert�

D. A. F. Marquis De Sade


Chapitre 5�: Premi�re soir�e avec Madame.


Protagonistes�:

Sandrine�:        Jeune lyc�enne �g�e de 18 ans depuis quelques jours.

Madame�:        Jolie blonde dune quarantaine dann�es. Duchesse de Villemonble et Ma�tresse de Lisette.

Lisette�:        Petite soubrette vicieuse, dune vingtaine dann�es, au service de Madame depuis quelques ann�es.

Christelle�:        �me damn�e de Madame. Elle fait office de chauffeur et prend beaucoup de plaisir � faire souffrir.

Ghislaine�:        Amie de Sandrine.

Sylvie�:        Amie de Sandrine

Lee�:                Doctoresse, amie de Madame



Nous longeons le couloir et atteignons une partie de la maison que je ne connais pas. Apr�s mavoir fait traverser une grande pi�ce faisant plus penser � une cuisine de collectivit� quautre chose, elle me fait bifurquer � gauche, encore un couloir. Elle sarr�te et me d�signe une porte close du doigt.

��Position n� 1. Attends-moi l�.��

Et elle mabandonne comme un objet insignifiant, agenouill�e face � la porte. Pas un bruit ne me parvient � part le claquement de ses talons d�croissant sur le marbre qui recouvre le sol. Un peu inqui�te, je me demande ce quelle me r�serve�; je me fais limpression d�tre une petite fille que lon vient de punir en la faisant mettre au piquet. Mon d�sir subsiste entre mes cuisses, obs�dant. Honteusement, je me rem�more le plaisir trouble que jai ressenti en me prosternant contre ses pieds, � renifler leur odeur, cette effluve r�pugnante qui aurait d� me d�go�ter, m�c�urer. Pourtant, contre toute attente, jen garde le souvenir dun plaisir nouveau et fascinant. Comment un tel relent a-t-il pu me procurer une quelconque excitation sexuelle�? Depuis mon enl�vement, jai �t� confront�e � des perversions que je naurais jamais imagin� possibles. Et chaque fois, jai �t� trahie par mon corps et mes sens. Jai sombr� dans un tel �tat de d�pravation que la simple id�e de renoncer � tout �a me fait froid dans le dos. Comment ai-je pu en arriver l�?

Un bruit de pas minterromps dans mes pens�es, faisant na�tre au creux de mes reins, un frisson qui chemine lentement le long de ma colonne vert�brale. Mes pointes de seins en deviennent douloureuses.

��Garde la position. Lisette va venir te chercher.�� Et elle continue son chemin, me laissant seule, d�sempar�e. Soudain, limage de ma m�re simpose � moi. Les �v�nements ce sont succ�d�s avec une telle intensit� que, pas un instant, je nai pens� � mes parents. Ils doivent �tre morts dinqui�tude. Peut-�tre m�me que la police me recherche�

��Christelle�! Sil vous pla�t���

La rousse pivote sur ses talons et revient vers moi.

��M� mes� mes parents. Ils doivent sinqui�ter.��

Prenant son temps, elle sapproche et saccroupit � c�t� de moi. Son souffle caresse ma nuque et son parfum vient agacer mes narines, accroissant mon d�sir. Du bout de longle gauche, elle rel�ve mon menton me for�ant � tourner la t�te vers elle.

��Ne tinqui�tes pas pour eux. Tu comprendras en temps utile.��

Ses l�vres sont � quelques centim�tres des miennes. Son regard per�ant semble lire mes �motions comme dans un livre ouvert.

��M� mais� la police�?��

��La police�?�� Demande-t-elle en ponctuant ses paroles dun rire moqueur. ��Pourquoi veux-tu que la police sint�resse � une petite vicieuse, nymphomane de surcro�t, comme toi�?��

Je bl�mis. Elle se saisit de mon t�ton gauche et le fait rouler entre le pouce et lindex de sa main droite. Je sursaute. Lentement, sadiquement, ses doigts se resserrent comme un �tau sur ma chair tendre.

��Parce que tout le monde ici sait que tu nes quune petite nymphomane vicieuse, nest-ce pas Sandrine�?��

Je baisse les yeux. La pression de ses doigts saccentue, renforc�e par une lente torsion douloureuse.

��Je tai pos� une question.��

Un g�missement de souffrance s�chappe de ma gorge. ��Oui.�� Ma voix enrou�e peine � franchir mon larynx.

��Oui qui�?�� Susurre-t-elle sadiquement contre mon oreille en tordant de plus belle.

��Oui Christelle�!�� Dis-je en r�primant un cri de douleur.

��Bien. Maintenant, je te le r�p�te pour la derni�re fois�: Si tu madresse encore une fois la parole sans y avoir �t� invit�e, je me ferais un plaisir de corriger tes jolis petits seins avec le plus grand raffinement.��

Sur ce, elle me tourne le dos et mabandonne, pantelante, le souffle coup�, effondr�e contre la porte.

��Sandrine.��

La voix douce de Lisette. Elle se tient derri�re moi et se penche pour se saisir de ma laisse.

��Viens, faut quon aille se pr�parer.��

Derri�re la porte face � laquelle j�tais agenouill�e, souvre une salle de bain superbe. Enti�rement en marbre, ses dimensions raisonnables tranchent avec la d�mesure des diff�rentes pi�ces que jai visit� auparavant. Ici, l'agencement classique tranche avec la d�bauche de luxe � laquelle jai �t� confront�e jusqu� maintenant. Au fond de la pi�ce, une vaste douche en occupe toute la largeur, abrit�e derri�re une vitre qui prot�ge des projections deau. Sur la droite, une double vasque enti�rement en marbre est dress�e contre un grand miroir qui refl�te une grande partie de la pi�ce. De lautre c�t�, en face, une table � maquiller fait presque toute la longueur du mur, agr�ment�e, elle aussi, dun miroir de m�me dimensions que son vis � vis. Enfin, un fauteuil rigoureusement identique � ceux quon trouve dans les salons de coiffure, tr�ne face au meuble.

Le jour commence � d�cliner. Elle actionne la lumi�re et, un peu partout, des spots sallument, inondant la pi�ce de lumi�re et faisant monter la temp�rature de quelques degr�s.

��D�shabille-toi vite, il nous reste quune petite heure pour nous pr�parer.��

Rapidement, elle �te ses v�tements. Je limite en lobservant. Nos regards se croisent dans la glace.

��Comment que tu me trouves�?�� Demande-t-elle en quittant ses bas.

��T� tr�s jolie.�� Fais-je en rougissant. ��J� je voulais te pr�senter mes excuses pour tout � lheure.��

��Quoi donc�?��

��Ben� Tout � lheure� Tu sais, � table���

��Ah. Quand jai bu ta pisse�?��

Son langage me choque.

��Oui���

Elle ramasse nos v�tements et les mets dans une corbeille visiblement pr�vue pour le linge sale. ��Tu sais, tas pas � texcuser pour �a. Jai ador�.��

��M� mais���

��Madame aime bien me le faire. Quand elle maccepte � dormir avec elle, le matin, je dois boire sa pisse quand elle se r�veille.��

Effarouch�e par ses propos, je la rejoins timidement sous la douche. Sans ses talons, cette fille est minuscule. Je fais presque une t�te de plus quelle. Mince � lextr�me, ses petits seins font penser � ceux dune adolescente. Curieusement, ses t�tons, d�mesur�s tant ils sont pro�minents, ressemblent au contraire � ceux dune adulte. Je navais pas remarqu� quand elle mavait exhib� ses marques de coups que chacun dentre eux �tait orn� dun petit anneau le transper�ant en son milieu. Son ventre plat et muscl� avoisine une taille �tonnamment fine. Entre ses cuisses plut�t bien proportionn�es, un troisi�me anneau d�passe des l�vres de son sexe glabre. Javais d�j� lu ou entendu parler doriginaux se faisant faire un "piercing" sur le sexe ou les seins mais je nen avais encore jamais vu de mes propres yeux.

Son corps enfantin et le naturel avec lequel elle prof�re ces paroles vulgaires la font ressembler � une adolescente attard�e.

��Tu sais, cest pas le pire.�� Ajoute-t-elle en simmergeant sous la douche.  ��Avec Christelle, y-a pas que sa pisse que je dois me taper���

��Comment �a�?�� Je nose comprendre ce quelle mannonce. Son ton est aussi d�tach� que si elle parlait de la pluie et du soleil.

Je lobserve savonner son corps juv�nile. Ses mains enduites de savon frottent �nergiquement les traces violettes des pr�c�dentes corrections qui ne semblent plus la faire souffrir.

��Ben, avec elle cest aussi le reste que je dois avaler. Au d�but, jai eu du mal � my faire. Mais maintenant �a va. Je suis au bord de prendre mon pied quand �a arrive.��

Abasourdie, je la regarde en restant interdite. Elle frotte tout son corps, n�pargnant que le bas-ventre.

��Ben quest ce que tas, on dirait une statue. Magne toi si tu veux pas quon soye � la bourre.��

Leau a un effet terriblement relaxant, jy resterai des heures. Intrigu�e quelle ait  renonc� � se savonner lentrecuisse, je lui demande�si �a la br�le beaucoup en d�signant son sexe tumescent.

��Non, plus maintenant, mais quest ce que �a peut me gratter. Madame veut que �a soye toi qui me nettoie. Regarde, je dois �tre vachement irrit�e.��

Pouss�e par la curiosit�, je magenouille � ses pieds. Leau ruisselle entre ses seins, coule sur son ventre et finit en formant un petit filet entre ses jambes. Elle s�carte des deux mains et exhibe son sexe de fa�on obsc�ne. Son pubis est aussi rouge que sil avait �t� expos� � un coup de soleil. Ses chairs intimes ont la couleur dun morceau de viande crue sur l�tal dun boucher. De nombreux petits d�p�ts ros�tres, probablement des r�sidus de sauce piquante, sont r�partis un peu partout entre le haut de son pubis et son anus. Une odeur � la fois poissonneuse et �pic�e p�n�tre mes narines. Son sexe a mac�r� pendant tout le repas dans cette mixture. Je nose imaginer � quel point lirritation doit la tourmenter.

��On dirait que tu as pel�.��

��Oui, �a fait toujours �a. Javais une trouille terrible quelle men remette une couche apr�s le repas.�Allez savonne moi, jen peux plus.��

Je fais couler une noix de gel douche sur son pubis et, apr�s men �tre enduit lindex, je le fais glisser avec pr�caution dans louverture de son sexe. Une plainte me fait faire marche-arri�re pr�cipitamment.

��Non continue, cest bon.��

Elle se cambre et pousse son bassin vers moi dans un geste dinvite sans �quivoque. D�licatement, je maventure � nouveau dans ses chairs d�vast�es.

��Ouiiii, vas-y.��

Cette fois-ci, son ton ne mabuse pas. La douleur que je lui inflige en touchant ses chairs boursoufl�es lui donne du plaisir. Du plat de la main, jenduis toute son intimit� de savon et la frotte longuement, davant en arri�re, aga�ant au passage son clitoris turgescent qui pointe comme un petit membre en �rection. Mon excitation augmente en m�me temps que la sienne et ses plaintes du d�but ne tardent pas � se transformer en g�missements de plaisir.

��A lint�rieur aussi.��

Sa voix nest plus quun souffle. D�lay� par leau qui ruisselle sur son corps, le savon coule le long de ses cuisses, teint� de rose. Lid�e que �a pourrait �tre du sang meffleure, mais je ne lui accorde aucun cr�dit. D�licatement, je pr�sente mon index � lentr�e de son vagin.

��Ouiiii, comme �a.��

Ses g�missements se sont transform�s en r�les. Je fais p�n�trer mon doigt jusqu� la garde avant de le ressortir, puis de le r�introduire plusieurs fois. Parfois je fais une halte au plus profond de son sexe offert, me d�lectant des spasmes de plaisir que �a lui cause. Ses muscles, dune tonicit� �tonnante serrent mon doigt avec force, comme pour lemp�cher � jamais de ressortir. Un jus rouge�tre coule le long de mon poignet. Son corps se tend comme la corde dun arc.

��Stop, arr�te-toi.��

Son ordre me surprend autant quil me t�tanise.

��Si je jouis, Madame va m�triper. Lautre c�t� maintenant.��

Elle se retourne brusquement et me pr�sente deux petites joues, parfaitement rondes et proportionn�es, sans une once de graisse, s�par�es par une entaille profonde qui d�voile de fa�on obsc�ne son intimit� la plus secr�te. L� aussi, de nombreuses traces violettes sentrecroisent, recouvrant lint�gralit� des deux h�misph�res. Des deux mains, elle tire sur ses fesses, mexposant int�gralement sa r�gion anale. La similitude avec le devant est surprenante. Son entre fesse nest que rougeurs et boursouflures, comme si une crise durticaire locale sy �tait subitement d�clar�e. Les restes de la sauce �pic�e ont noirci et forment quelques petits d�p�ts �c�urants tout autour de son sphincter. Le jet de la douche noie la raie de ses fesses entra�nant une bonne partie de ce qui y d�borde.

��Allez Sandrine, vas-y�!��

Son autorit� � raison de mes derniers scrupules. Jeffleure un instant la muqueuse enflamm�e, puis, encourag�e par son absence de r�action, je menhardis et, dun mouvement circulaire, applique le savon autour de son anus. Ses mains �cart�lent les joues de son derri�re � les arracher. Son rectum palpite comme la bouche dun poisson en mal doxyg�ne, souvrant et se refermant convulsivement. Cest sans aucune difficult� que mon doigt se fraye un passage au c�ur de ses entrailles.

��Mmmmm� Cque cest bon.��

Un dernier sursaut de pudeur me tourmente. Je suis � genoux derri�re une jeune femme que je ne connais pas depuis une semaine. Elle est courb�e devant moi et s�carte les fesses � deux mains pour livrer passage � mon index que jai enfonc� dans son anus jusqu'� la jointure des premi�re et deuxi�me phalanges. Un voile de honte me met le feu aux joues. Paradoxalement, au m�me instant, mon d�sir na jamais �t� aussi fort. Perversement, jaccentue la pression de mon doigt. Ma deuxi�me phalange franchit la barri�re �lastique, r�compens�e par un nouveau r�le de plaisir.

��Fais tourner ton doigt pour lenfoncer plus loin.�� Me conseille-t-elle.

Je dois �tre compl�tement folle, incapable de contr�ler mon excitation, jenfouis mon index jusqu� la garde dun geste bref.

��Ouiiii� tourne le encore.��

Au bord de la fr�n�sie, je fais pivoter mon doigt dans tous les sens.

��Stop, �a suffit. Ressors-le maintenant.��

Elle doit avoir quelque h�te ind�sirable au fond de ses intestins car, � sa sortie, le bout de mon index comporte, en plus de la mixture corrodante, quelques traces suspectes, marron fonc�, qui ce sont gliss�es sous mon ongle et dont je ne doute pas quil sagisse de ses excr�ments. Au bord du d�go�t, je mempresse de me rincer sous le jet.

��Ca me gratte encore.�� Dit elle en se rin�ant. ��Dommage quon ait pas plus de temps.�� Elle sort de la douche pour sexaminer dans le miroir. ��Pas �tonnant que je suis toute rouge.��

Je me lave en profondeur, �tonn�e quelle nen fasse pas de m�me. Elle ma �t� ma laisse avant dentrer dans la douche mais le collier me g�ne �norm�ment. Sec, jarrivais � loublier, mais maintenant, alourdi par lhumidit�, chaque mouvement me rappelle sa pr�sence.

��Grouille toi, on a plus quune demi-heure et faut encore que je te coupe les cheveux.��

Stup�faite, je me suis immobilis�e sous la douche.

Assise devant la coiffeuse, elle m�tudie � travers le miroir en enfilant une nouvelle paire de bas.

��Cque tes mignonne avec tes couettes. Dommage que Madame nen veut plus.  Moi jaime bien.��

Ruisselante deau, je sors de la cabine.

��Pas le temps de tessuyer. Met-toi l�.��

Elle d�signe le fauteuil quelle vient de quitter. Ses talons affinent sa silhouette, la faisant presque para�tre maigre. Je prend place devant la grande glace avec limpression de me trouver chez un coiffeur dun genre tr�s particulier. Son reflet me renvoie limage  dune poup�e obsc�ne grandeur nature. Elle a remis sa coiffe et son porte-jarretelles qui, avec les bas et les escarpins d�gagent un parfum dinterdit troublant. Le mouvement que fait le fauteuil en descendant me fait tressaillir. Il est �quip� dun v�rin command� �lectriquement qui lui permet den ajuster pr�cis�ment la hauteur.

Arm�e dune longue paire de ciseaux, elle commence � tailler dans ma chevelure. Devant mon air inquiet, elle tente de me rassurer. ��Tinqui�te pas,�Madame a tr�s bon go�t.�� Son visage exprime une profonde adoration. ��Si elle te pr�f�re avec les cheveux courts, cest que �a va vachement bien taller.��

R�sign�e plus que confiante, jassiste, impuissante, � la chute de mes m�ches les unes apr�s les autres. Il est vrai que lavis de Madame, en tant que directrice dune agence de mannequins et le go�t exquis avec lequel sa maison est d�cor�e sont plut�t rassurants. N�anmoins, je porte les cheveux longs depuis ma plus tendre enfance et cest avec un pincement au c�ur que je me r�signe � men s�parer.

A nouveau, la ma�trise dont fait preuve ma compagne me surprend. Telle une professionnelle, elle sactive avec des gestes s�rs et efficaces. Rapidement, le s�choir et les brosses remplacent les ciseaux.

��Tu as d�j� travaill� dans un salon de coiffure�?��

��Oui, jai fait deux premi�res ann�es de C.A.P. Une pour �tre coiffeuse et lautre pour �tre esth�ticienne, avant dentrer dans la mode. Jai m�me rencontr� Karl Lagornfeld.��

Le soup�on dorgueil qui pointe dans le ton de sa voix me rappelle le discours de Madame sur la fa�on dont elle avait fait la connaissance de Lisette et avec quel d�dain elle avait exclu une carri�re de mannequin.

� Mais para�t que je suis trop petite.��

Sa d�ception me fait mal au c�ur. Je d�cide de changer de sujet. Ma coupe me fait penser � celle dun gar�on et limage que me renvoie la glace me charme.

��Jaime bien les cheveux courts.�� Dis-je

��Tas encore rien vu, attends le maquillage.��

Son visage radieux me fait r�aliser que jai fait mouche.

Le maquillage est exp�di� en quelques minutes et ma tenue lest encore plus puisque Madame souhaite que je paraisse devant elle nue comme un ver. Lisette sort un nouveau jeu dentraves du placard et cest avec des bracelets de cuir, un collier et une laisse pour seules et uniques parures que je laccompagne jusqu� la piscine.

Nous arrivons les premi�res. Lendroit est baign� dune clart� puissante qui repousse la nuit bien au del� des arbres qui d�limitent le p�rim�tre. La luminosit�, d�gag�e par plusieurs batteries de spots mont�s sur des lampadaires est telle, quon pourrait se croire en plein jour.

��Tu connais la position maintenant.�� Me dit Lisette en sagenouillant dos � la piscine.�Je limite en me pla�ant � ses c�t�s.

Le docteur Lee est la premi�re � nous rejoindre. Elle a troqu� sa blouse m�dicale contre une petite robe blanche, tr�s courte, qui met en valeur son bronzage. Elle simmobilise � ma hauteur. Deux interminables jambes, perch�es sur de petits escarpins assortis � la robe, remplissent mon champ de vision.

��Bravo les filles, vous �tes en avance.�� Elle saccroupit devant moi, cuisses �cart�es. Je ne peux memp�cher de remarquer quelle ne porte pas de culotte. Du bout de lindex, elle me fait redresser le menton. ��Mmmm tu es � croquer Sandrine.�� Et sans autre forme de proc�s, elle pose ses l�vres contre les miennes, dans un baiser profond et langoureux.

Mon corps r�agit imm�diatement � cette sollicitation. Mes pointes de seins se tendent et une humidit�, maintenant famili�re, se d�clare entre mes cuisses.

��Lisette�! Montre nous la position n� 2 sil te pla�t.�� Sa voix suave me met en �moi.

��Bien Docteur.�� Ma compagne se cambre en arri�re, appuie sur ses deux mains derri�re son dos et, genoux �cart�s au maximum, tend son ventre en avant. Larc que forme son dos �rige sa petite poitrine en offrande et ses genoux forment un angle proche du grand �cart.

��Parfait. A ton tour, Sandrine.��

La position est ardue. Heureusement, les quelques dix ann�es de danse que jai pratiqu� quand j�tais petite mont conf�r� une souplesse qui na rien � envier � celle de la jeune fille. Limpudeur de la position ajoute � mon excitation.

��Bien�! Bravo pour la souplesse�!�� Dit-elle en avan�ant son escarpin immacul�, � quelques dizaines de centim�tres de mon entrecuisses. Elle me domine de toute sa hauteur et, les mains sur les hanches, a cette petite phrase que je juge anodine sur le coup�: ��Avance toi vers moi.��

Prenant appui sur mes mains, je fais glisser mes genoux vers elle.

��Encore.�� Linjonction est plus s�che, la voix douce du d�but fait place � cette autorit� que je v�n�re et qui me conforme � ma nouvelle condition de soumise.

Mon pubis se trouve tout pr�s de son pied. Mes joues sempourprent. Nosant lever les yeux, je sens plus que je ne distingue, son regard conqu�rant pos� sur moi.

��Tu y es presque ma jolie, encore un effort.�� Cette fois, il ny a plus dalternative, je sais o� elle veut en venir. Lhumiliation que mimpose cette exhibition perverse se traduit par une pulsion de plaisir. Je franchis les quelques centim�tres restants et appuie mon sexe contre son pied. Comble de la honte, un petit g�missement de plaisir m�chappe.

��Tr�s bien. Maintenant, tu vas faire onduler l�g�rement ton ventre de haut en bas. Un peu � la mani�re des danseuses orientales. Son ton doucereux et le luxe de d�tails dont elle se sert pour me guider me font r�aliser quelle sadresse � moi comme si j�tais une handicap�e mentale ou une gamine de dix ans dage mental.

Mon pouls sacc�l�re, les joues en feu, jai bien compris quelle veut que je frotte mon entrecuisse contre sa chaussure. Toute fiert� abolie, je suis ses directives avec la faiblesse dune nymphomane en chaleur. La boule de plaisir qui a pris naissance dans mon bas-ventre remonte progressivement vers ma poitrine. Je me comporte comme la pire des tra�n�es. Plus je me sens avilie, plus mon plaisir prend le pas sur ma raison. Toute notion du temps mest devenue �trang�re quand soudain, totalement indiff�rente � mes �tats d�me, elle retire son pied, et me plonge dans un abyme de frustration.

��Tu aimes �a, te frotter. Petite vicieuse. Regarde dans quel �tat tu as mis mon soulier.��

La preuve infamante de ma d�pravation luit sur sa chaussure, rendue brillante par l�clairage nocturne. Toute � ma frustration, je lutte de toutes mes forces contre la terrible envie de me caresser qui m�treint. Contre ce d�sir imp�ratif, irr�pressible, qui me pousse � continuer de me caresser sur sa chaussure.

Au m�me moment, dans un claquement de talons magistral, Christelle fait son entr�e. Elle porte toujours le m�me ensemble de cuir et d�gage une telle aura dautorit� que je me sens prise en faute et me redresse pr�cipitamment sur les genoux. Elle avance nonchalamment, dune d�marche chaloup�e de mannequin, tenant � la main une longue cravache quelle fait claquer contre sa jambe � chaque pas.

Sapprochant de moi, elle me fixe longuement dans les yeux avant de me crucifier�: ��Deux choses ma jolie. Premi�rement, qui ta autoris�e � regarder ailleurs que par-terre�quand tu es en pr�sence dune Ma�tresse ?�� Aussit�t, je baisse les yeux. Une chape de plomb vient de s�craser sur mes �paules. ��Il va �tre temps de retenir les le�ons jeune fille. Si tu as du mal � comprendre, je vais me faire un plaisir de ty aider.��

��Pardonnez moi Christelle. Ca ne se reproduira���

Je nai pas le temps de finir ma phrase quun coup de cravache me cingle s�v�rement la hanche gauche.

��Deuxi�mement, qui ta autoris�e � changer de position�?�� Un coup, sur lautre hanche, ponctue sa question. ��Ici, tu nas aucun droit. Uniquement celui de faire ce quon exige de toi. Est-ce bien compris�?��

��Oui Mad���

Un troisi�me coup me cingle avant que jaie eu le temps de reprendre ma position.

��OUI QUI�?��

��CHRISTELLE, oui Christelle. P� pard� pardonnez moi.�� Terroris�e par la douleur, je lutte de toutes mes forces pour mexprimer clairement. Les mots peinent � sortir de ma bouche. Je mempresse de reprendre la position lorsque la voix de Madame retentit.

� Et-bien, et-bien.�Que se passe-t-il ici�?��

Cest une princesse fatale qui vient de faire son apparition au bout de la terrasse, v�tue dune robe de soir�e digne dun conte de f�es, fendue jusqu� mi-cuisse, juch�e sur des escarpins dune finesse incomparable, superbe. Elle est escort�e par un doberman noir, harnach� dune museli�re qui tire sur sa laisse avec une telle ardeur quelle peine � le contenir.

��Tout doux, Blackie, tout doux.��

Linjonction calme quelque peu la b�te, et elle savance majestueusement vers nous, faisant tinter ses talons aiguilles sur le carrelage de la piscine.

��Rien de bien grave, juste une petite mise au point entre Sandrine et moi.�� Lui r�pond Christelle.

��Et quel genre de "petite mise au point" n�cessite de tels hurlements ma ch�re.��

Le ton employ� par Madame est si froid et s�v�re quil fustige la rousse.

��Cest � dire que Sandrine a du mal � retenir certaines r�gl���

��Taurais-t-elle manqu� de respect�?�� La coupe Madame en sadressant au docteur Lee.

��Non, il sagissait de r�gles disons��� Elle sinterromps, comme si elle cherchait ses mots. ��Disons plus subtiles.�� R�pond le m�decin.

��Sandrine, explique moi ce quon te reproche.�� Me dit-elle en se penchant pour examiner les traces de cravache sur mes hanches.

��C� cest � dire que� Je vous promet que �a ne se reproduira pas Mad...��

Une peur irraisonn�e de lavoir offens�e, davoir failli � ma part du contrat me fait perdre les p�dales.

��Ma question porte sur le pass�, pas le futur. Je ne te demande pas ce que tu devras faire demain ma ch�rie, mais ce que tu as fait tout � lheure.��� Limpression de passer pour une demeur�e me procure une d�charge dadr�naline qui me donne la force de r�pondre

��Jai chang� de position sans y �tre autoris�e et jai regard� Christelle dans les yeux.�� Telle une mitrailleuse, jai expuls� les mots comme si ils me br�laient la bouche.

��Ce nest que �a�? Cette ch�re Christelle. Elle est toujours si soucieuse du protocole. Bien, oublions �a voulez vous.��

Et elle prend gracieusement place dans le luxueux canap� dangle huit places, sous lauvent de toile, imm�diatement suivie par le docteur Lee et Christelle. Il est �vident que cest elle qui m�ne la danse. Les deux autres respectent et subissent ses d�cisions autant que Lisette et moi. Elle fait coucher le doberman � ses pieds et lui flatte la nuque en se tournant distraitement vers sa bonne.

��Lisette�! Des rafra�chissements sil te pla�t.��

Ne sachant que faire dautre, je conserve lhumiliante position n�2.

��Sandrine, approche toi, que je puisse admirer ta nouvelle coupe.��

Heureuse de faire lobjet de son attention, je me redresse avec empressement.

��Non, pas comme �a.�� Je me fige. ��Garde la position ma ch�rie.��

Aussit�t, je fus assaillie par un cas de conscience. Devais-je, comme mon bon sens me le sugg�rait, mavancer courb�e en arri�re, mais en prenant appui sur mes pieds et mes mains, ce qui ne correspondait pas compl�tement � la position n�2. Ou bien, �couter cette petite id�e folle qui venait de germer dans mon esprit et me commandait de le faire en rampant sur les genoux. Pourquoi ai-je choisi la deuxi�me solution�? Le carrelage antid�rapant est rugueux et je savais forc�ment que ma peau ny r�sisterai pas. Etait-ce lenvie de faire acte dall�geance envers Madame�? Avait elle conscience de ce quelle exigeait de moi�et appr�cierait-elle ma mortification � sa juste valeur ? Toujours est il que lorsque je parvenais � ses pieds, javais les genoux r�p�s et je d�goulinais de sueur de la t�te aux pieds.

Dun jappement rauque, Blackie accueille mon arriv�e. Il pointe son museau luisant de  bave vers moi et approche sa gueule de mon corps offert. Surmontant mon d�go�t, je me pr�pare � subir ce contact repoussant lorsquun ordre sec de Madame le rappelle s�v�rement � lordre.

�BLACKIE�! COUCHE.�� Le molosse regagne sa place. ��Tu devrais monter sur la table ma ch�rie. Nous serons plus tranquilles.��

La performance acrobatique � laquelle je me livre en escaladant la table basse la captive. Le plateau de la table mesure bien un m�tre cinquante de large sur quatre � cinq de long. Je mimmobilise en son milieu, exposant ma nudit� comme une statue dont la seule raison d�tre serait la d�coration.

Pendant ce temps, Lisette fait le service avec cette distinction qui la caract�rise dans ce r�le et qui soppose si �trangement � la vulgarit� avec laquelle elle sexprime parfois.

Les trois femmes sont confortablement install�es. Christelle et Lee ce sont empar�es de leurs verres tandis que Madame sest content�e de d�placer le sien en le poussant entre mes cuisses, tout pr�s de mon pubis. Malgr� mon regard baiss�, je sens son attention fix�e sur moi. Ses yeux qui se repaissent de mon corps me g�nent plus que je ne lavais imagin�. La temp�rature est encore cl�mente, malgr� lheure avanc�e de la nuit et je transpire de plus belle. Malgr� la douleur qui consume mes genoux, je reste sto�que, admirant sa main dont les ongles rouges me font penser � des griffes et son poignet finement cisel� autour duquel elle porte un bracelet en or dune valeur qui d�passe certainement mes plus folles esp�rances.

Son verre est rempli de gla�ons, de fines gouttes de condensations se sont form�es tout autour. Ses doigts lenserrent toujours lorsquelle sexclame.

��Mais ma pauvre enfant, tu saignes�!�� Son ton exprime une indignation que jh�site � qualifier de feinte. Ma position memp�che de distinguer quoi que ce soit mais la douleur me confirme ses paroles. Du bout du doigt, elle pr�l�ve d�licatement un peu de sang sur mon genou gauche et le porte � sa bouche. ��Heureusement que nous avons un m�decin � bord.�� Cette fois, il ny a pas d�quivoque, ses paroles nont dautre but que de me ridiculiser.

Ne voulant sans doute pas perdre une miette du spectacle qui sannonce, Lee sest rapproch�e.

��Oh mais je nai pas apport� avec moi le mat�riel que n�cessite une intervention aussi d�licate. Et si nous appelions les pompiers�?�� Elles �clatent de rire.

��Bonne id�e, comme �a nous ferons dune pierre deux coups. Ils pourront �teindre les flammes que nous naurons pas r�ussi � contr�ler.�� Ce disant, Madame d�place son verre et le fait glisser tr�s lentement vers mon sexe bouillant. Pendant ce qui me semble une �ternit�, je le vois sapprocher, sapprocher, jusqu� entrer contact avec mon pubis.

��Ecarte toi mieux que �a Sandrine, comment veux tu que nous puissions op�rer si tu ny mets pas du tien.�� Nouvel �clat de rire, g�n�ral cette fois.

��Attend, je vais taider.�� Dit la doctoresse ,dune voix joyeuse, en faufilant ses mains entre mes cuisses pour �carter mes l�vres intimes.

Avec un petit mouvement de rotation, Madame appuie le verre contre lint�rieur de mon sexe, sappliquant � maintenir le contact glac� avec mes chairs.

D�pass�e par les �v�nements, je me mets � g�mir. Mon c�ur bas la mesure du plaisir qui grandit dans mon ventre.

��Au feu les pompiers��� Se met � chantonner Christelle, provoquant une crise dhilarit� g�n�rale.

Lee a pos� son verre contre ma poitrine et le fait alterner de mon sein droit � mon sein gauche. ��Je naurai de cesse que lorsque ces deux petits t�tons impertinents cesseront de me narguer.��

Je lance toutes mes forces dans la bataille pour rester dans la position exig�e. Plus le contact glac� se r�pand dans mes parties sexuelles, plus la transpiration ruisselle sur mon front, r�v�latrice du plaisir formidable qui gronde dans mes veines. Les battements de mon c�ur sacc�l�rent avec le rythme de ma respiration. Je ferme les yeux pour mieux me concentrer sur lorgasme que je sens poindre dans mon ventre.

Le parfum de Madame me les fait rouvrir. Sa bouche sapproche de la mienne. Je me suis tant pr�par�e � ce moment magique que je referme les yeux en ouvrant la bouche. Au dernier moment, elle se d�tourne pour l�cher ma tempe. Je dois attendre, aussi ridicule quun poisson r�clamant sa nourriture derri�re la paroi de son bocal, frustr�e de ne pas recevoir ce baiser quelle me refuse.

��Ne tinqui�te pas ma ch�rie, le docteur va te soigner.�� Chuchote-t-elle dans mon oreille, avant de poser enfin, d�finitivement, ses l�vres sur les miennes. Mon c�ur semballe. La fra�cheur de sa bouche, son parfum, la d�licatesse avec laquelle elle sempare de moi me font tourner la t�te.

Comme dans un r�ve, je ferme les yeux et la sens picorer d�licatement mes l�vres avec une tendresse infinie qui me comble au del� de tout ce dont je pouvais r�ver. Ses l�vres sappliquent herm�tiquement contre les miennes dans une caresse langoureuse qui hisse ma volupt� � un sommet jamais atteint. Sa langue prend possession de la mienne et lentra�ne dans un ballet endiabl� qui me vide lesprit. Oubli�s, la douleur de mes genoux, linconfort de ma position, lhumiliation due � la pr�sence des trois femmes � la fois spectatrices et complices de mon avilissement. Plus rien ne compte, que cette bouche et cette langue merveilleuses qui me m�nent irr�m�diablement � lextase. Lorsque sa main remonte le long de la cuisse, je nai de cesse que de m�carteler afin de lui livrer ces territoires vierges que je r�serve depuis si longtemps. Dans mon esprit, aucun doute ne soppose � lid�e quelle et elle seule me permettra datteindre ce plaisir bestial que je refoule depuis si longtemps au plus profond de ma libido.

Le contact, si d�licieux, de sa main entre mes cuisses me cause une telle contraction dans le ventre que jen ai le souffle coup�. Mes pointes de seins me font souffrir tant elle sont sensibles. Lorsque son doigt d�limite avec expertise le centre de mon intimit�. Un tremblement incontr�lable sempare de mes bras. Je suis tellement mouill�e que jai limpression quelle glisse aussi bien entre mes chairs que si elles avaient �t� enduites de beurre.

Incapable de me retenir, je pousse un r�le de bonheur quelle �touffe avec ses l�vres. Soudain, une douleur aigu� transperce mon clitoris. Elle vient de le pincer entre ses ongles. Les tremblements de mes bras gagnent tout mon corps. Elle saisit mon t�ton gauche. Ma respiration semballe. Tout se met � tourner autour de moi. Brusquement, ses doigts serrent en tournant lextr�mit� �rig�e de mon sein envoyant des d�charges �lectriques dans ma poitrine. Le cri de plaisir qui enflait dans ma poitrine fuse de ma bouche � la sienne. La douleur d�clenche un orgasme ravageur, un plaisir dune violence inou�e qui explose dans tout mon �tre, nen �pargnant aucune partie, bouleversant toutes mes certitudes. Le contact de ses doigts qui me torturent et de sa bouche qui me cajole remplacent toutes les autres sensations, me rendant insensible � la crampe formidable qui, dun seul coup, noue le muscle de mon mollet droit. Mon cri devient hurlement. Il �chappe � ma conscience. Tout devient noir.

Une sensation froide sur mon genou droit me fait reprendre contact avec la r�alit�. Agress�e par la luminosit�, je cligne des paupi�res un long moment avant douvrir les yeux. Je suis �tendue sur le canap�. Le docteur Lee, agenouill�e � mes pieds, me passe une compresse imbib�e dun produit glac� qui soulage mon genou endolori. Je l�ve les yeux, Madame caresse mes joues et une douce brise engendr�e par lair quelle souffle sur mon front me rafra�chit merveilleusement. Comble du bonheur, ma t�te repose sur ses cuisses et ses grands yeux bleus me fixent avec bienveillance.

��Comment te sens-tu ma ch�rie�?��

Abasourdie par tant de sollicitude, je rassemble mes esprits avant de lui r�pondre.

��Je vais bien, merci Madame.��

Elle se penche sur mon visage et d�pose un baiser sur mon front.

��Repose-toi, tu as eu assez d�motions pour linstant.��

Sa main s�gare sur ma poitrine et caresse distraitement mes petits seins, dont les pointes ne tardent pas � se redresser.

��Quelle sant�! Je nai jamais rien vu de pareil.�� Avec un sourire radieux, je frissonne au contact des soins que me prodigue le docteur Lee. ��Ce soir, ma belle, tu dors dans mon lit.�� Ces paroles me font plus de bien que toutes les attentions de la belle doctoresse. ��Cependant, il y a quelque chose qui me chiffonne� Tout � lheure, Lisette et toi avez pris une douche nest ce pas�?��

��Oui Madame.��

��Ensuite, elle ta coup� les cheveux comme je le lui avais demand�. Je me trompe�?��

��Non Madame.��

��Lisette. Approche toi sil te pla�t, jai quelques questions � te poser.��

La jeune fille vient sagenouiller contre nous.

� Dis moi ma fille, � quelle heure �tes vous arriv�es � la piscine�?��

��Dix heures moins le quart Madame.��

��Cela fait donc un battement dun quart dheure nest ce pas�?��

��Oui Madame.��

��A combien de minutes estimes tu le temps quil taurait fallu pour rafra�chir le pubis de Sandrine�?��

Aussit�t, je comprend o� elle veut en venir. Lisette est plus longue.

��Je ne sais pas Madame. Quelques minutes je pense.��

��Bien. Approche toi un peu plus.�� Dit-elle en la saisissant par les cheveux et en la contraignant � incliner son visage au dessus de mon mont de v�nus. ��Que constates-tu�?��

Instantan�ment, le visage de la petite bonne se d�compose. ��Ses poils ont commenc� � repousser Madame.�� A son ton, il est clair quelle vient seulement de r�aliser. ��Je� jaurai d� la raser.�� Dit-elle en baissant la t�te.

��Cest inadmissible, ma fille.�� Madame porte son verre � ses l�vres et en boit quelques gorg�es, faisant durer le suspens. ��Toi aussi tu vas passer la nuit avec moi� Mais pas dans mon lit.�� Lisette bl�mit.

��Comme vous voudrez Madame.��

� Christelle�!��

��Oui Madame��

��Emm�ne la dans ma chambre et pr�pare la sil te pla�t. Positon n�10, les yeux band�s. Tu peux tamuser un peu avec elle en mattendant. Mais attention, pas de marques.��

��Bien Madame.��

Lisette sest d�compos�e en entendant les consignes. La mort dans l�me, je la vois trottiner piteusement derri�re Christelle qui ne dissimule pas son plaisir.


� venir�: Le supplice de Lisette.



perverpeper@perverpeper.com

Vous pouvez trouver les illustrations sur mon site�: http://www.perverpeper.com


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